L’appel à manifestation d’intérêt lancé le 21 septembre 2022 vise à choisir un expert pour la fourniture d’une assistance technique dans le cadre du Projet amélioration de la gouvernance de l’assainissement solide dans 19 communes de taille moyenne du Burkina Faso. Les cabinets d’experts intéressés par l’appel offres de la ville de Kaya ont jusqu’au 21 octobre 2022 pour se manifester.
L’expert retenu disposera de 32 mois pour couvrir son cahier de charge. Il s’agit du renforcement des capacités d’action des autorités municipales sur la maîtrise d’ouvrages dédiés à la gestion des déchets ménagers.
Le financement de l’Union européenne
La feuille de route prévoit le renforcement des capacités des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) aux pratiques de gestion des déchets, l’appui à la réalisation des installations de gestions des déchets (décharge, usine de valorisation des déchets) et à l’acquisition d’équipements pour le collecte et le transport des ordures, l’appui et le coaching des agents techniques municipaux, l’appui aux communes à l’élaboration et la mise en œuvre des activités d’information « éducation et communication » pour le changement et de comportement et l’appui à l’unité de coordination pour le rapportage technique.
Le Projet d’amélioration de la gouvernance de l’assainissement solide dans 19 communes de taille moyenne du Burkina Faso est en cours depuis le mois de juin 2022. Mise en œuvre en partenariat avec la commune de Châtellerault en France, cette initiative est financée par l’Union européenne (UE). « Avec la mairie de Châtellerault, nous avons mobilisé près de 2 milliards de francs CFA (l’équivalent de 3,1 millions d’euros) pour ce projet », indique Joël Neubert, le responsable de l’emploi et de la croissance au sein de la délégation de l’UE au Burkina Faso.
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Outre Kaya dans la région du Centre-Nord, le projet bénéficie aux communes de Ziniaré, Pô, Tiébélé, Boussé, Arbolé, Loumbila, Yako, Gourcy, Kongoussi, Boulsa, Kombissiri, Banfora, Beregadougou, Niangoloko, Mogtedo, Zorgho, Koupela et Pouytenga
Ces municipalités apporteront également des financements « certes moins importants, mais qui témoigneront de leur engagement dans la réussite du projet », indiquent les autorités de Kaya. Le projet devrait permettre la création de 490 emplois le secteur des déchets, dont 60 % d’employés femmes.
Inès Magoum