La pose de la première de la retenue d’eau de Niangdo a eu lieu le 4 août 2021. C’était lors d’une cérémonie présidée par le ministre burkinabé de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo. Le projet vise l’amélioration de l’approvisionnement en eau des petits exploitants agricoles de Niangdo, dans le département de Poa, province de Boulkiemdé au Burkina Faso.
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Le futur barrage d’irrigation de Niangdo affichera une capacité de 580 000 m3. L’eau ainsi stockée servira à l’aménagement de 5 hectares de terres agricoles extensibles à 40 hectares, ainsi qu’à la restauration de 5 000 hectares de terres dégradées en raison de la sécheresse, précise le ministre Siméon Sawadogo. Au total, 50 000 personnes bénéficieront du projet.
Le financement de l’Inde et du Pnud
La réalisation du barrage d’irrigation de Niangdo nécessitera un investissement de plus de 1,15 milliard de francs CFA (plus de 1,76 million d’euros). Les fonds sont apportés par l’Inde (48,40 %), l’État burkinabè (20 %) et 16,50 % du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). L’ensemble des travaux dureront 18 mois.
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Le projet hydraulique mis en œuvre à Niangdo s’inscrit dans le cadre du Programme d’amélioration des moyens d’existence durables en milieu rural (Pamed) mis en œuvre par le ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique. Le programme lancé en 2020 vise l’aménagement et la valorisation des fermes agroécologiques polyvalentes au Burkina Faso. Le Pamed « permettra de restaurer et de gérer durablement les ressources naturelles des petits exploitants agricoles, d’accroître la valeur ajoutée des produits locaux et d’améliorer le respect des textes législatifs et réglementaires par les acteurs des collectivités », indique le Pnud. Le gouvernement indien finance le programme à hauteur de 10,6 millions de dollars.
Inès Magoum