La commune rurale de Koubri du département éponyme, région Centre au Burkina Faso, s’enrichit de deux forages communautaires. Les installations viennent d’être inaugurées par le ministre burkinabé de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Laurence Marshal Ilboudo. Les deux forages mis en service sont les premiers d’une série de dix forages qui seront inaugurés dans la région du Centre du pays.
Les populations de la commune rurale de Koubri dans le département éponyme au Burkina Faso disposent désormais de deux nouveaux forages communautaires. Ils ont été mis en service le 3 mars 2020 par le ministre burkinabé de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Laurence Marshal Ilboudo. Les deux forages communautaires viennent atténuer les problèmes d’approvisionnement en eau des populations de la commune rurale. Koubri est située dans la région Centre et fait partir des communes rurales les plus touchées du pays par le manque d’eau. La situation s’est récemment dégradée avec l’arrivée dans la localité et dans les autres communes rurales et zones périurbaines du pays des déplacés internes.
Dans la région Centre du Burkina Faso, huit autres forages communautaires seront inaugurés en mars 2020. Ceci, pour répondre aux problèmes d’approvisionnement en eau des populations, qui touchent en particulier les femmes. Après la région Centre du pays, Hélène Laurence Marshal Ilboudo prévoit d’inaugurer une trentaine de forages communautaires dans la région Centre-Nord.
Ce projet de forages communautaires dans les communes rurales au Burkina Faso intervient alors que plusieurs autres projets sont en cours.
Le programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA)
Le gouvernement burkinabé a lancé en mai 2019 dans le petit village de Kilingbara, commune de Kampti, au sud-ouest du Burkina Faso, le programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA). La commune de Kampti est l’une des plus grandes du pays, avec 117 villages regroupés en son sein, cependant dépourvus d’infrastructures en eau potable pour près de 50 000 habitants.
Le PAEA dispose d’un volet d’hydraulique rural. Au cours de la première phase du programme en cours, le gouvernement fournira de l’eau potable aux zones rurales des régions du Sud-ouest, des Cascades, des Hauts Bassins et de la Boucle du Mouhoun. Dans les villages, le gouvernement construira 1 220 forages équipés de pompes à motricité humaine, 90 systèmes d’adduction d’eau potable (AEP) simplifiés. Sur le plan de l’assainissement, 50 000 latrines seront construites dans ces mêmes zones rurales.
À terme, la mise en œuvre du PAEA permettra de fournir de l’eau potable et des installations pour l’assainissement des eaux usées à 630 000 personnes vivant en milieu urbain et à 530 000 en milieu rural, soit 1,16 million de personnes en tout. Le PAEA est financé par la Banque mondiale à hauteur de 180 milliards de francs CFA, l’équivalent de 274 millions d’euros.
Inès Magoum