Un adduction d’eau potable simplifiée (AEPS) vient d’être mise en service à Kougsin, dans la province de Boulkiemdé, au centre-ouest du Burkina Faso. L’ensemble des installations permettront de satisfaire les besoins en eau de 2 600 personnes.
Au Burkina Faso, les habitants de Kougsin sont depuis quelques jours mieux approvisionnés en eau potable. C’est grâce à la nouvelle adduction d’eau potable simplifiée (AEPS) construite dans la ville située dans la province de Boulkiemdé, au centre-ouest du pays.
La nouvelle AEPS comprend un système de pompage d’eau souterraine d’une capacité de 20 m3. L’installation qui fonctionne avec les énergies solaire hybride fournira au moins 30 m3 d’eau par jour à 2 600 personnes dans la ville de Kougsin.
Cette eau sera distribuée aux populations via cinq bornes-fontaines reliées à la station de pompage par de petites canalisations. Au moins 10 branchements domestiques ont également été réalisés dans le cadre du projet d’eau potable. « Avec la mise en service de l’AEPS de Kougsin, le taux d’accès à l’eau dans la ville passe de 61 % en 2019 à 100 % en 2020 », indique Amidou Zagré, le directeur de cabinet du ministre burkinabé de l’Eau et de l’Assainissement.
Un projet financé par l’Union européenne
La construction de l’AEPS à Kougsin a coûté 105 millions de francs CFA, soit environ 160 100 euros. Le projet a été mis en œuvre dans le cadre du Programme d’appui à la politique sectorielle eau et assainissement (PAPS-EA), financé par l’Union européenne (UE) et ses partenaires. À en croire l’UE, le PAPS-EA contribuera à la mise en œuvre de la Politique nationale de l’eau (PNE) du Burkina Faso avec pour objectif spécifique d’« améliorer équitablement et durablement l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène des populations dans le respect d’une gestion intégrée des ressources en eau ».
Selon les autorités de ce pays d’Afrique de l’Ouest, la couverture actuelle d’eau potable est estimée à 74 % sur toute l’étendue du territoire national.
Inès Magoum