La ville de Boussé, dans la région du Plateau central au Burkina Faso sera dotée de quatre nouveaux forages avec un débit cumulé de 320 m3 par jour. Les installations seront réalisées par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea) pour un coût total de 320 millions de francs CFA, soit environ 488 000 euros.
Avec ce nouveau projet, Boussé devrait couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable. Il s’agit de la construction de quatre forages qui disposeront d’un débit cumulé de 320 m3 par jour. « La ville de Boussé enregistre aujourd’hui près de 827 abonnés et 16 bornes-fontaines approvisionnées par les eaux souterraines grâce à seulement deux forages (150 m3) au lieu de sept. Une desserte insuffisante alors que la demande actuelle en eau potable à Boussé est estimée à 850 m3 par jour », indique le ministère burkinabé de l’Eau et de l’Assainissement.
L’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea) réalisera les forages à gros débit grâce au financement (320 millions de francs CFA, près de 488 000 euros) du royaume du Danemark. « Le projet d’eau potable en cours à Boussé s’inscrit dans le cadre du Plan d’action pour la gestion de la période chaude de 2021. Nous prévoyons de réaliser cinq autres forages à l’avenir pour satisfaire les besoins en eau potable de l’ensemble de la population de Boussé », affirme Ousmane Nacro, le ministre burkinabé de l’Eau et de l’Assainissement.
L’Onea a reçu 1,75 milliard de francs CFA (près de 2,67 millions d’euros) du Danemark pour renforcer les capacités des adductions d’eau potable (AEP) des villes de Kaya, Ouahigouya, Kombissiri et Djibo. D’autres initiatives sont également en cours pour réduire le manque d’eau dans les ménages, notamment le Programme d’appui à la politique sectorielle eau et assainissement (PAPS-EA), financé par l’Union européenne (UE) et ses partenaires ou encore le Projet de renforcement des capacités en matière de gouvernance des services d’approvisionnement en eau potable, d’hygiène et d’assainissement.
selon l’Alliance Sahel (rapport 2018), un mécanisme de renforcement de la coordination des partenaires du développement, la couverture en eau potable est au Burkina Faso est estimée à 74 %.
Inès Magoum