PNBF, filiale du groupe PNHG, une entreprise internationale de construction vient de lancer les travaux de construction d’une cité écologique à Yagma, près de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Elle sera baptisée la « Cité bioclimatique de Yagma ».
La localité de Yagma, située à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso abritera bientôt une cité écologique. Baptisé la « Cité bioclimatique de Yagma », le projet immobilier sera réalisé par PNBF, filiale du groupe PNHG, spécialisé dans la construction. Le projet qui s’étalera sur une superficie de 9,135 hectares comptera à terme 158 logements de « moyen standing, standing et haut standing, le tout dans un cadre enchanteur et respectueux de l’environnement ». « La cité écologique est construite dans le but de promouvoir le vivre ensemble entre les Burkinabés. Elle doit donc être une cité reposante, une cité verte, une cité modèle où il fait bon vivre », indique PNBF.
La cité bioclimatique de Yagma bénéficiera également de l’installation de la fibre optique et d’une usine de traitement des eaux usées. Un réseau d’écoulement souterrain permettra de récupérer toutes les eaux usées qui seront produites au niveau des différents logements et des toilettes publiques de la cité écologique. « Les eaux usées seront acheminées au niveau de la station d’épuration pour être traitées, afin d’en sortie de l’eau claire qui ne sera pas potable. Cette eau claire sera refoulée vers les différents espaces végétalisés via un système d’épandage gravitaire goutte à goutte », explique Yassta Ouedraogo, le directeur général de PNBF. La cité écologique de Yagma sera aussi « intelligente et ultra-connectée ».
Un projet d’environ 12,2 millions d’euros
Le projet de construction de la cité bioclimatique au Burkina Faso, pays d’Afrique de l’Ouest, coûtera près de 12,2 millions d’euros (8 milliards de francs CFA) à PNBF. L’entreprise de construction prévoit d’inaugurer la cité écologique dans 36 mois.
D’après PNBF, pour devenir propriétaire d’un logement dans la cité bioclimatique de Yagma, il faudra débourser 60 000 euros, l’équivalent de 40 millions de francs CFA.
Inès Magoum