Le Burkina Faso perd plus de 105 000 hectares de forêts par an selon le ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. C’est ce qui justifie le lancement de la campagne « 1 500 000 plants d’espèces utilitaires pour renforcer la résilience des communautés, dans un contexte de crise sécuritaire et de changement climatique » le 4 août 2023 à Koulpélé, une commune de la province du Bazèga. L’organisation non gouvernementale (ONG) Tree Aid mène l’opération sur l’ensemble du territoire béninois, sous la supervision du ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
Parmi les espèces d’arbres plantés figurent le baobab, le karité ou l’arbre à beurre, et le néré, un arbre fruitier de la savane. L’ONG britannique Tree Aid assurera également l’entretien de ces plantes. Outre la restauration du couvert forestier, l’objectif est de renforcer la résilience des communautés dans un contexte de crise sécuritaire et de changement climatique.
Lire aussi – BURKINA FASO : le réseau parlementaire pour l’environnement plante 300 arbres à Lao
La campagne « 1 500 000 plants d’espèces utilitaires pour renforcer la résilience des communautés, dans un contexte de crise sécuritaire et de changement climatique » s’inscrit en droite ligne des initiatives et orientations nationales en matière de préservation et de protection de l’environnement. La campagne de reboisement lancée dans la foulée de la célébration de la cinquième Journée nationale de l’arbre, le 15 juillet 2023 en fait partie. L’objectif global est d’augmenter la superficie des forêts dans le pays d’Afrique de l’Ouest, estimée à 3,9 millions d’hectares par le ministère burkinabé de l’Environnement, soit environ 14 % de la superficie du territoire national.
Au Burkina Faso, Tree Aid intervient également dans plusieurs autres initiatives, notamment le Projet de gouvernance locale et de gestion décentralisée forestière « Weoog-Paani », la troisième phase du Programme d’appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL3) et l’initiative de la Grande muraille verte (GMV) au Burkina Faso, etc.
Inès Magoum