Le ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, à travers le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), recherche deux organisations pour renforcer le dispositif de valorisation des déchets plastiques et pour la fabrication d’emballages biodégradables. Les organisations intéressées par l’appel à manifestations d’intérêt doivent se manifester avant le 18 janvier 2024.
Le Burkina Faso veut monter d’un cran dans la lutte contre la pollution plastique. Pour ce faire, le gouvernement du pays d’Afrique de l’Ouest est à la recherche de deux organisations pour renforcer le dispositif de valorisation des déchets plastiques et pour la fabrication d’emballages biodégradables.
L’appel d’offres lancé le 18 décembre 2023 dans la capitale Ouagadougou par le ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, à travers le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), sera ouvert jusqu’au 18 janvier 2023. Il concerne les structures de recherche, les groupements d’intérêt économique (GIE), les coopératives, les opérateurs privés, les associations, les organisations non gouvernementales (ONG), les unions de coopératives ou de groupements, les fédérations ou confédérations de coopératives ou de groupements.
Les organisations retenues au terme de l’appel à manifestations d’intérêt disposeront d’une enveloppe globale de 750 millions de francs CFA (environ 1,15 million d’euros) allouée par l’État burkinabé pour réaliser des projets visant à réduire la pollution plastique qui ne cesse de croître au fil des années. Selon le ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, la production des déchets plastiques est passée de 104 011 tonnes par an en 2010 à 224 437 tonnes en 2021.
Dans le même temps, les importations de plastiques ont également doublé au cours de la dernière décennie dans le pays dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, passant de 60 000 tonnes par an en 2019 à 118 000 tonnes en 2021.
Pour plus d’informations sur l’appel à manifestations d’intérêt lancé à Ouagadougou, cliquez ici.
Inès Magoum