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BURKINA FASO : une nouvelle usine d’eau potable dessert la ville de Dori

BURKINA FASO : une nouvelle usine d’eau potable dessert la ville de Dori©Onea

Au Burkina Faso, la région du Sahel dispose d’une nouvelle usine d’eau potable. La station a été inaugurée à Dori, une ville située dans la province de Séno. L’installation est dotée d’une capacité journalière de 5 520 m3, soit 230 m3 d’eau potable par heure.  La nouvelle usine fonctionne avec une station de pompage installée dans le réservoir du barrage de Yakouta, situé à 12 km de Dori. L’ouvrage dispose d’une capacité de stockage de 20 000 m3. L’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea) assurera l’exploitation de la nouvelle usine d’eau potable.

Usine d’eau potable de Dori©Onea

Le projet d’eau potable de Dori a été réalisé par la société burkinabè ASIBF, sous la supervision du groupe CINTECH/DP Acting. Le projet porte aussi sur la pose d’une conduite entre le barrage de Yakouta et la bâche d’eau située dans la ville de Dori, ainsi que l’installation de quatre bornes fontaines pour approvisionner 13 villages près de Dori et de Yakouta. Ces travaux constituent la première phase du projet Eau et croissance économique durable dans le Sahel (ECED-Sahel).

L’approvisionnement de 60 000 personnes

Selon les autorités de région du Sahel, la deuxième phase du projet ECED-Sahel bénéficiera aux populations des villes de Gorom Gorom, de Falangountou, ainsi qu’aux villages environnants. À terme, plus de 60 000 personnes bénéficieront d’un meilleur accès à l’eau potable et quelque 1 320 ménages à des services d’assainissement améliorés. Dans la composante « moyens de subsistance », plus de 100 organisations d’agriculteurs dans 20 communautés bénéficieront directement du projet et 350 foyers recevront une assistance technique pour améliorer leurs activités de subsistance.

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Le projet ECED-Sahel coûtera plus de 8 milliards de francs (environ 15,5 millions de dollars). Les fonds proviennent de Affaires mondiales Canada (AMC), de la société minière aurifère IAMGOLD et de la fondation One Drope.

Inès Magoum

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