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BURUNDI : la BAD engage 21 M$ pour le développement durable dans le secteur agricole

BURUNDI : la BAD engage 21 M$ pour le développement durable dans le secteur agricole©J.NATAYO/Shutterstock

Les accords qui permettront au Burundi d’obtenir 21 millions de dollars pour le développement durable de son agriculture ont été signés entre le ministre burundais des Finances, du Budget et de la Planification économique, Domitien Ndihokubwayo, et Daniel Ndoye, le responsable-pays de la Banque africaine de développement (BAD) au Burundi. Le financement est destiné à la mise en œuvre du Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B).

Le but de cette initiative gouvernementale est de « contribuer de façon durable » à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation des revenus des populations burundaises, en particulier celles des provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi. Dans le financement apporté par la BAD, 13 millions de dollars proviennent du Fonds africain de développement (FAD).

L’autre partie de l’enveloppe est apportée par la Facilité d’appui à la transition (FAT), un mécanisme mis en place par la BAD pour lutter contre la fragilité et améliorer le financement de la résilience au dérèglement climatique. Le PADCAE-B du gouvernement burundais cadre donc avec les objectifs stratégiques de ce mécanisme du groupe de la BAD qui a déjà mobilisé 2 milliards de dollars à destination des pays à revenus faibles.

« Le projet contribuera ainsi à l’accroissement de la productivité et la promotion des chaînes de valeur à travers la mise en œuvre de pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement associée à l’introduction des nouvelles technologies agricoles, conformément aux priorités stratégiques de la banque, les “High 5”, et à son Document de stratégie-pays (DSP 2019-2023) pour le Burundi », affirme Daniel Ndoye, le responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burundi.

Dans les provinces de Ngozi, Kirundo et Muyinga où le projet sera mis en œuvre, le gouvernement burundais estime qu’il permettra l’aménagement, la gestion intégrée des terroirs, la restauration et la sécurisation foncière ; le développement des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage ; ainsi que l’appui institutionnel à travers le renforcement de capacité des acteurs locaux du secteur agricole.

 Jean Marie Takouleu

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