À quatre mois du lancement du Projet d’appui au secteur de l’eau et au renforcement de la résilience aux changements climatique (Paserec) au Burundi, le gouvernement obtient 13,15 millions de dollars pour financer les travaux. Le prêt a été accordé le 5 octobre dernier par la Facilité d’appui à la transition (FAT), l’instrument de financement de la Banque africaine de développement (BAD), destiné aux pays en état de transition.
Au Burundi, le gouvernement dispose de fonds pour lancer le Projet d’appui au secteur de l’eau et au renforcement de la résilience aux changements climatiques (Paserec). Le financement de 13,15 millions de dollars est apporté par la Facilité d’appui à la transition (FAT), l’instrument de financement de la Banque africaine de développement (BAD), destiné aux pays en état de transition. « Le gouvernement burundais y apportera une contrepartie de 1,75 million de dollars, et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) une contribution de 170 947 dollars », indique l’institution financière panafricaine.
Le prêt accordé le 5 octobre 2023 servira à la mise en œuvre de la phase 1 du Paserec, qui vise à améliorer l’accès de plus de 1,27 million de Burundais à des « services sécurisés d’eau potable, d’assainissement durable et d’hygiène résilients au climat ».
Le lancement des travaux en janvier 2024
Cette étape du projet permettra la réalisation de 18 systèmes d’approvisionnement en eau alimentés à l’énergie solaire dans les provinces de Cankuzo, Bubanza, Ruyigi, Rutana, Cibitoke, Kayanza et Gitega. Plus de 750 latrines et dispositifs de lavage des mains seront également construits, et plus de 315 000 habitants sensibilisés aux avantages de cette pratique.
Le Paserec 1 permettra aussi la réalisation de 4 500 branchements individuels et soutiendra l’élaboration de projets d’investissements climato-résilients d’alimentation en eau potable et d’assainissement dans les provinces de Gitega, Mwaro et Kayanza, ainsi qu’un plan d’investissements avec toutes les études techniques et d’impacts environnemental et social nécessaires pour une instruction facilitée d’une éventuelle phase 2 du programme.
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Pour mémoire, les événements extrêmes liés à l’eau, exacerbés par les changements climatiques, augmentent les risques pour les infrastructures d’adduction d’eau, d’assainissement et d’hygiène (Wash), tels que l’endommagement des systèmes d’assainissement ou l’inondation des stations de pompage des égouts. Les travaux du Paserec 1 devraient commencer en janvier 2024.
Inès Magoum