BURUNDI : la SFI financera les centrales hydroélectriques de Dama et Siku

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BURUNDI : la SFI financera les centrales hydroélectriques de Dama et Siku © Ilko Iliev/Shutterstock

Un accord vient d’être trouvé entre la Société financière internationale (SFI) et Tembo Power. Il concerne le développement et le financement des centrales hydroélectriques de Dama et Siku d’une capacité combinée de 22 MW au Burundi.

Tembo Power dispose d’un allié de poids pour le développement de ses projets hydroélectriques de Dama et Siku au Burundi. L’énergéticien basé à Pamplemousses à Maurice annonce un accord avec la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé. L’accord concerne le développement et le financement de deux projets.

« Nous sommes ravis de nous associer à la SFI pour ces projets, qui visent à stimuler la croissance du Burundi et à fournir une énergie propre et fiable au réseau national à un coût raisonnable », se félicite Jacques Barouhiel, le directeur général de Tembo Power. Selon l’accord, la SFI fournira un financement de 1 million de dollars pour les activités de développement, « sous réserve du respect des normes de performance de la SFI ». L’institution financière basée à Washington aux États-Unis d’Amérique pourra jouer le rôle d’arrangeur principal mandaté pour le financement de la dette senior de 60 millions de dollars des deux projets.

Lire aussi- BURUNDI : Tembo Power recherche des partenaires pour deux centrales au fil de l’eau

Avec le soutien de la SFI, Tembo Power prévoit d’atteindre la clôture financière pour ses projets hydroélectriques de Dama et Siku en 2024. D’une capacité de 10 MW, la centrale au fil de l’eau de Dama sera située dans la province de Rumonge au sud-ouest du Burundi. L’électricité produite par cette centrale sera évacuée via une ligne de haute tension de 12 km.

Le projet hydroélectrique de Siku est mis en œuvre dans la province de Bururi au sud-ouest du pays avec une capacité attendue de 12 MW. L’évacuation de l’électricité produite par cette centrale au fil de l’eau se fera via une ligne de haute tension de 13 km. Les études de faisabilité (études géotechniques et géophysiques) relatives aux deux projets ont déjà été réalisées par la société d’ingénierie Aurecon. Les deux centrales seront capables d’injecter 115 GWh d’électricité par an dans le réseau électrique national du Burundi.

Jean Marie Takouleu

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