Stricam veut réduire son impact environnemental au Cameroun, grâce à un projet de recyclage. Il concerne la valorisation de 40 tonnes de plastiques usagés par jour dans la ville de Bertoua, à l’Est du pays. L’objectif est de réduire la pollution plastique.
La ville de Bertoua, dans la région de l’Est Cameroun est au cœur d’un projet de valorisation des déchets plastiques. L’initiative est du producteur camerounais d’eau minérale, Stricam. Quotidiennement, l’entreprise espère valoriser 40 tonnes de plastiques usagés en matières premières secondaires.
L’objectif de Stricam est de réduire son empreinte environnementale à Bertoua. Comme plusieurs villes camerounaises, Bertoua est sujette à la pollution plastique qui détruit les écosystèmes.
Un investissement de 2,6 millions d’euros
Pour faciliter l’atteinte de son objectif, un accord a été signé entre le directeur général de Stricam, Jean Zinguet, et le maire de Bertoua Jean Marie Dimbélé. Selon l’entente, la mairie sera le relai de l’entreprise en matière de collecte des déchets plastiques, destinés au recyclage. « Nous allons acheter des bouteilles plastiques en kilogrammes. Nous n’avons pas encore fixé le prix du kilogramme ; Mais nous n’allons pas non plus acheter en monnaie de singe », indique Stricam. Un comité de réflexion a été mis en place pour déterminer ce prix.
La société camerounaise déboursera en tout 1,7 milliard de francs CFA, environ 2,6 millions d’euros dans le cadre de ce nouveau contrat, et ce sur une durée de quatre ans. Dans la ville de Bertoua, le projet de recyclage favorisera également la création d’emplois dans le secteur des déchets, soit environ 2 000 emplois directs et plus de 5 000 indirects. « Pour ce qui est des emplois indirects, ils concernent les collecteurs autres que ceux de la mairie de la ville », indique Stricam.
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Le projet mis en œuvre par Stricam s’inscrit en droite ligne de la politique d’assainissement des autorités municipales. Il y a quelques semaines encore, le maire de la ville de Bertoua, Jean Marie Dimbélé lançait une croisade contre les ordures ménagères.
Inès Magoum