CAMEROUN : lancement du projet de construction de « maternités solaires »

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CAMEROON: "Solar maternity" construction project launched ©Lucian Coman/ SHutterstock

L’ancienne ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal veut équiper 13 maternités camerounaises de systèmes de production d’électricité à partir d’énergie solaire. Le projet « Maternités solaires » conçu à cet effet a été lancé le 13 mai 2019 à Bikok, dans la région du centre Cameroun.

Treize maternités seront bientôt raccordées à l’énergie solaire au Cameroun, grâce à une initiative de l’ancienne ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal. Les maternités seront alimentées grâce à l’énergie solaire produite par chacune des 13 municipalités sélectionnées et dirigées par des femmes membres de l’antenne camerounaise du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA-Cam). Il s’agit des communes de Bikok, Mbengwi, Mayo-Oulo, Mayo-Darle, Ngoyla, Afanloum, Andeck, Dzeng, Kon Yambetta, Doumé, Fokoué, Angossas et Garoua Boulay. La cérémonie de lancement s’est déroulée le 13 mai 2019 à Bikok, une commune de la région du Centre, en présence de Ségolène Royal, de la ministre camerounaise de l’Énergie, du Développement urbain et de l’Habitat (et ex-présidente du REFELA), Célestine Ketcha Courtes, et de l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault.

L’objectif global du projet est de renforcer le système énergétique dans les centres de santé des communes bénéficiaires. Il permettra de leur garantir une autonomie énergétique avec une maitrise d’ouvrage des technologies de production et de distribution des énergies renouvelables. Il est ainsi prévu d’améliorer la qualité du service d’alimentation en électricité afin de garantir de meilleures conditions médicales pendant le déroulement des accouchements. Ces derniers sont souvent perturbés par des coupures électriques intempestives. Des incidents qui ne sont pas sans conséquence sur le nombre de décès enregistrés pendant les naissances.

Le projet est mis en œuvre par l’ONG « Désirs d’avenir pour la planète » et dans le cadre du programme « Femmes et énergie durable », porté par Ségolène Royal. Son coût global est évalué à 1 520 000 euros. L’argent est mobilisé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF), la Fondation Véolia, et l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Ségolène Royal a annoncé au cours de la cérémonie qu’elle reviendrait en juillet 2019 pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Avec son ONG, elle souhaite réaliser des projets similaires au Sénégal, au Togo et au mali.

Luchelle Feukeng

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