Le Cameroun bénéficie d’une enveloppe de 29 milliards de francs CFA (44 millions d’euros) pour la réalisation de deux projets de développement durable dans les régions du Centre, du Littoral et dans le Grand Nord. Ce financement alloué par l’Union européenne (UE) permettra à terme l’amélioration de conditions de vie des populations touchées par les effets du changement climatique.
L’Union européenne (UE) veut accompagner la résilience climatique au Cameroun. C’est dans ce cadre que les deux partenaires ont signé récemment deux conventions d’une valeur totale de 29 milliards de francs CFA (44 millions d’euros) en vue de la mise en œuvre des projets « Cameroun : villes vertes, inclusives et durables » et « Cameroun : septentrion vert et résilient ».
Le premier projet financé par l’UE à hauteur de 15,7 milliards de francs CFA (environ 24 millions d’euros) cible les villes de Douala (dans la région du Littoral), Maroua (Extrême-Nord) et Yaoundé (Centre). Dans la capitale camerounaise, il permettra le développement de la mobilité durable pour réduire la pollution atmosphérique à travers la mise en place d’un bus rapide transit (BRT). À Douala et Maroua, l’initiative « Cameroun : villes vertes, inclusives et durables » vise l’aménagement d’espaces verts et le renforcement du dispositif de gestion des déchets dans les communes afin de limiter l’impact du réchauffement climatique.
Le second projet « Cameroun : septentrion vert et résilient » a pour objectif le renforcement de l’adaptation climatique des activités agropastorales notamment l’élevage, l’artisanat et la pêche autour des villes de Maroua, Garoua (dans la région du Nord) et Ngaoundéré (dans l’Adamaoua). Ces zones septentrionales sont touchées par la sècheresse qui affecte les moyens de subsistance des populations. Pour un coût total de 13 milliards de francs CFA (19,8 millions d’euros), le projet permettra à terme la protection des parcs nationaux du corridor Faro-Benoué-Bouba Ndjida.
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Selon le chef de délégation de l’UE au Cameroun, ces deux conventions contribueront à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies dans ce pays d’Afrique centrale grâce, avec à la clé, la création d’emplois dans le domaine de l’agroécologie ainsi que la protection de la nature. « Il s’agit d’une approche inclusive et intégrée combinant la conservation de la biodiversité et le développement socio-économique. Cela va soutenir la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND 2030) du Cameroun », affirme Philippe Van Damme.
Benoit-Ivan Wansi