Six entreprises marocaine, malienne, sénégalaise, allemande et italienne remportent l’appel d’offres pour la réalisation des études techniques de 300 mini réseaux d’eau potable en zone rurale au Cameroun. Il s’agit d’une des composantes du Projet d’études et de préparation d’un programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement.
Les résultats de l’appel d’offres relatif pour la réalisation des études techniques de 300 mini-réseaux d’eau potable au Cameroun sont connus. Ils sont favorables à six sociétés basées au Maroc, au Mali, au Sénégal, en Allemagne et en Italie. L’annonce est faite par le ministère camerounais de l’Eau et de l’Énergie, qui pilote le projet.
Si les noms des sociétés retenues n’ont pas été dévoilés, le ministre Gaston Eloundou Essomba a rappelé les missions des unes et des autres. Outre les études techniques pour la réalisation de 300 mini-réseaux d’eau potable, les entreprises renforceront les capacités des acteurs de la chaîne de réalisation des différentes installations, collecteront et stockeront les informations capitales pour la gestion de l’hydraulique rurale.
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Ces études techniques font partir de la composante 1 du Projet d’études et de préparation du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (Projet d’Etudes-MRU) qui comprend également la réalisation des études de faisabilité sur l’utilisation de l’énergie solaire dans une adduction d’eau potable (AEP), dans un contexte marqué par le changement climatique ainsi que l’étude des ressources en eau et de mise en place d’un système national d’information sur l’eau. Les deux dernières composantes sont consacrées à l’appui institutionnel et au fonctionnement de la structure de gestion du projet.
Garantir l’approvisionnement en eau potable de 900 000 personnes
Le Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural vise à améliorer l’approvisionnement en eau potable de plus de 900 000 personnes. Le programme bénéficiera également aux petites et moyennes entreprises (PME).
Le ministère camerounais de l’Eau et de l’Énergie finance le Projet d’Etudes-MRU à hauteur de 3,6 milliards de francs CFA (environ 5,6 millions d’euros), grâce à un prêt du Fonds africain de développement (FAD) et un financement du Réseau et centre africain de technologie climatique et de finance (ACTFCN).
Inès Magoum
