Dans le cadre du projet d’Innovation pour l’adaptation au changement climatique (Innovacc), un appel à candidatures est lancé en faveur des doctorants d’universités au Cameroun. Les cinq candidats retenus par l’initiative en mai 2022 mèneront des recherches sur les problématiques liées au climat dans la partie septentrionale de ce pays d’Afrique centrale, en partenariat avec plusieurs organisations.
Entre inondations et sécheresse, les régions de l’Extrême-Nord et du Nord au Cameroun sont touchées de plein fouet par les aléas climatiques, avec à la clé le péril sur la biodiversité. Face à la recrudescence des effets du changement climatique dans cette partie du pays, le projet d’Innovation pour l’adaptation au changement climatique (Innovacc) est en quête de cinq doctorants disposés à travailler sur la problématique climatique et capables d’y apporter des réponses appropriées.
Les candidats retenus devront au préalable assurer leur inscription dans une université camerounaise de leur choix et seront principalement basés à Garoua dans la région du Nord ou à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. « Le projet Innovacc prendra en charge tous les frais liés à la collecte des données sur le terrain, les voyages locaux, une assurance médicale et des frais de subsistance pour une durée de maximum 42 mois. Le début du contrat étant prévu pour mi-2022, les candidats retenus seront contractés en tant que chef de file du groupement de mise en œuvre du projet Innovac », indique le Centre international pour la recherche en agroforesterie (Icraf).
L’agroforesterie pour atténuer les effets du changement climatique
L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 31 mars 2022. Il est focalisé essentiellement sur l’agroforesterie, l’agroécologie, la gestion des ressources naturelles et le développement durable. Les candidats à cette initiative devront avoir des connaissances sur le droit foncier, les règles locales de gestion des arbres par les communautés (interactions avec l’élevage, accès aux produits de l’arbre), la taxation formelle et informelle des produits, l’impact des parcs arborés sur les sols et la durabilité du système de culture face au changement climatique.
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L’initiative bénéficie d’un partenariat avec les chercheurs de l’Icraf basé à Nairobi au Kenya, du Centre de recherche forestière internationale (Cifor), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), de l’Institut de recherche agricole pour le développement basé à Yaoundé au Cameroun, et de la Fondation énergies pour le monde (Fondem) basé à Paris en France.
Pour plus d’informations sur l’appel à candidatures, cliquez ici.
Benoit-Ivan Wansi