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CAMEROUN : un projet d’apiculture pour renforcer la conservation de la réserve du Dja

Le projet intitulé « Introduction de l’apiculture moderne, une alternative de développement dans la partie nord de la réserve du Dja : Cas des villages pilotes de la boucle du Dja (Shouam, Ekom, Nkolekoul et Elandjo », vise à renforcer les moyens de subsistance des communautés riveraines de la réserve de biosphère du Dja, un trésor écologique inscrit au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

Mis en œuvre par l’institut de recherche Congo Bassin Institut (CBI) et avec l’appui technique d’Environnement recherche développement (ERD), ce projet  bénéficie d’un financement de l’ordre de 5000 dollars, soit plus de 3,9 millions de francs CFA. Ce montant couvert à hauteur de près de 80% par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), démontre ainsi un engagement international fort en faveur de la conservation de la biodiversité du bassin du Congo. « Le financement apporté par l’UCLA, permettra aux communautés de la boucle du Dja de produire du bon miel, afin que dans un proche avenir, l’arrondissement de Somalomo soit le premier arrondissement de la région de l’Est en matière de bon miel », déclare Serge Assola, Chef de station CBI à Somalomo.

Une solution basée sur la nature

La durée du projet est de 12 mois, période au cours de laquelle des étapes cruciales seront franchies pour concrétiser les objectifs fixés. Tout d’abord, un atelier de formation d’une cinquantaine de délégués (dont 16 femmes et 30 hommes) issus des dix-sept villages de la boucle du Dja. Ces derniers seront formés sur les techniques de l’apiculture moderne. Le but étant de renforcer les capacités locales et promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement. Ensuite, vient l’installation de 4 ruchers pilotes, chacun comprenant 10 ruches, dans les villages stratégiquement sélectionnés de la boucle du Dja.

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Ce projet ne se limite pas à la simple introduction de l’apiculture moderne, mais s’inscrit dans une démarche plus large de développement durable et de préservation des écosystèmes fragiles. En favorisant une activité économique alternative et respectueuse de l’environnement, il contribue à renforcer les moyens de subsistance des populations locales tout en préservant leur patrimoine naturel.

Boris Ngounou

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