La municipalité de Praia met en œuvre deux projets d’espaces verts en vue de la valorisation du potentiel naturel et du bien-être des quelque 160 000 habitants de la capitale du Cap-Vert.
Au Cap-Vert, la municipalité de Praia lance deux projets en vue de l’aménagement d’espaces verts dans la capitale. Le premier projet permettra la mise en œuvre d’un parc écologique dans la localité de Ribeira de Palmarejo Grande. Le second vise l’installation d’un parc verdoyant à quelques encablures de la plage de Tahiti.
Selon le maire, ces deux initiatives dont les travaux démarreront d’ici à fin 2022 font partie d’un agenda prioritaire axé sur l’environnement et l’énergie propre. « Avec nos techniciens, nous allons mettre en place l’énergie solaire dans l’une des écoles du quartier, puis l’installer sur le terrain de sport ainsi que dans les rues. Pour les quartiers qui n’ont pas d’espace pour créer de la verdure, nous réhabiliterons les espaces libres existants. Le conseil municipal pariera sur les espèces végétales et les arbres qui seront présents le long des ronds-points et qui sont économiquement durables », explique Francisco Carvalho.
Ce projet écologique porté par la municipalité de Praia intervient sept mois après l’inauguration du belvédère Bubs Ponta Cais (une aire de jeux pour enfants parsemées d’arbres fruitiers, Ndlr) situé dans le quartier portuaire d’Achada Grande Frente. L’aménagement du site a été financé conjointement par l’État du Cap-Vert, l’Union européenne (UE) via le projet Renforcement de la capacité d’adaptation et de la résilience du secteur forestier au Cap-Vert (Reflor-CV), ainsi que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre de son programme « Ville verte » lancé en 2021.
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Selon l’institution onusienne basée à Rome en Italie, cette initiative sera mise en œuvre dans 1 000 villes dans le monde d’ici à 2030. Ce programme vise à rendre les zones urbaines plus naturelles, propres et résilientes. « Il s’agit d’améliorer le bien-être des citadins notamment à travers l’accès aux produits et services fournis par l’agriculture, l’agroforesterie », indique la FAO.
Benoit-Ivan Wansi