La Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) et le Réseau de conseil en financement privé (PFAN) ont signé un accord de partenariat pour promouvoir les énergies renouvelables au sein de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’accord a été conclu le 10 avril 2019 au siège de la BIDC, à Lomé, capitale du Togo.
Mutualiser les efforts et inciter les investissements privés dans la production des énergies renouvelables. Tels sont les objectifs de l’accord qui lie désormais la BIDC, Banque d’investissement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, aux le Réseau de conseil en financement privé (Pfan). L’accord a été paraphé par le président de la BIDC, Bashir Mamman Ifo, et le coordonnateur général de Pfan, Peter Storey. Ce partenariat multilatéral et public privé a été initié par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Une partition pour chaque partie
Selon les termes de cet accord, le Pfan devra identifier, préparer et mobiliser les ressources pour les projets porteurs du secteur des énergies vertes. D’ailleurs, l’organisme prépare actuellement un atelier pour examiner une vingtaine de projets de cette nature.
La BIDC se chargera, dans le cadre de cet accord, de trouver les financements pour accompagner les projets novateurs qui auront été répertoriés par le Pfan. A cet effet, un appel à candidatures a déjà été ouvert en ligne pour permettre aux jeunes entrepreneurs de présenter leurs idées à l’attention du jury. Il est accessible via le lien suivant : https://pfan.net/submit-a-proposal/how-to-make-a-submission/. Les candidats devront fournir un business plan précisant la philosophie du projet ainsi que son modèle financier.
Selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), la consommation d’électricité en Afrique de l’Ouest va quadrupler d’ici à 2030 et atteindre 219 TWh par an, contre 52,5 TWh en 2015. L’expansion des énergies renouvelables pourrait permettre d’améliorer la fourniture en électricité de cette partie du continent où le taux d’accès est de 52 %, avec en moyenne 80 heures de coupure par mois, selon les données de la Banque mondiale.
Luchelle Feukeng