Climat : les objectifs de la nouvelle Société de garantie, dédiée aux pays du Sud

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Climat : les objectifs de la nouvelle Société de garantie, dédiée aux pays du Sud © NSIA

La Société de garantie verte (GGC) a été lancée récemment à la Bourse de Londres (LSE). Cette société garantira les prêts verts et autres obligations vertes émises pour le financement climatique dans les pays en développement, notamment en Afrique.

Un nouveau mécanisme financier est lancé pour catalyser la finance climatique dans le monde. Il s’agit de la Société de garantie verte (GGC) dont les opérations ont été lancées récemment à la Bourse de Londres (LSE). C’est une initiative du Development Guarantee Group, qui a été cofondé avec la société d’investissement hollandaise Cardano Development. La société cotée à la LSE vise à garantir 5 milliards de dollars de financement climatique dans les pays en développement d’ici à 2035.

Pour ce faire, la GGC compte sur la contribution de plusieurs partenaires au développement actifs dans les pays du Sud. C’est le cas du Foreign Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni par l’intermédiaire de son programme Mobilist, du Fonds vert pour le climat (FVC), de la Nigeria Sovereign Investment Authority (Nsia), de l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) à travers son initiative Prosper Africa et de Norfund.

Les premiers pays bénéficiaires en Afrique

Dans un premier temps, ces institutions de financement du développement injecteront 100 millions de dollars dans la nouvelle société de garantie. La GGC « se concentrera d’abord sur le crédit privé et le marché des obligations vertes du LSE, mais prévoit de s’étendre à d’autres grandes places boursières. Elle cherchera à lever des capitaux supplémentaires auprès du secteur privé au fur et à mesure qu’elle développera ses opérations », indique le FVC.

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La société garantira les investissements dans les infrastructures, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables (et alternatives), les transports durables, etc. Les premières garanties seront accordées « en priorité aux émetteurs des pays éligibles à l’aide publique au développement en Afrique, en Asie et en Amérique latine », annonce le FVC. Parmi ces pays figurent le Kenya et l’Égypte pour l’Afrique, l’Inde, l’Indonésie, le Viêt-Nam et les Philippines pour l’Asie, et le Brésil en Amérique latine.

Dans le cadre de sa mission, la GGC aidera « les emprunteurs à fournir des rapports de qualité sur l’impact climatique des obligations vertes et des prêts qu’elle garantit », indique la FVC. La nouvelle société travaillera avec les émetteurs pour « renforcer leur capacité à fournir des rapports de qualité et cohérents afin de contribuer à faire des obligations et des prêts verts des pays en développement, une classe d’actifs attrayante méritant des allocations plus importantes dans les portefeuilles de dette climatique mondiale », indique le Fonds vert pour le climat.

Jean Marie Takouleu

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