«ClimatSuds », une nouvelle plateforme de technologie climatique développée par l’IRD

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« ClimateSud », une nouvelle plateforme de technologie climatique développée par l’IRD © CNUCED

L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a lancé récemment sa nouvelle plateforme «  ClimatSuds » afin de renforcer l’accès aux données climatiques en Afrique et dans d’autres régions régulièrement ciblées par les catastrophes naturelles.

L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a encore concocté une solution technologique pour le progrès de l’humanité. Il s’agit de la plateforme numérique baptisée ClimatSuds qui « centralise des données climatiques pour mieux analyser » la vulnérabilité des pays du sud notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est qui sont considérées par les Nations unies comme les régions les plus vulnérables face aux catastrophes naturelles.

Selon l’IRD dont le siège se trouve à Paris en France, ClimatSuds « agrège des informations diverses, par exemple des modèles de climat, des données terrain, des indices sur la sécheresse, les incendies, et les inondations. Ainsi que des indicateurs d’impacts adaptés pour les secteurs socio-économiques ». L’innovation est soutenue par le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) basé à Genève en Suisse.

Elle a été conçue par 35 scientifiques, notamment des informaticiens et des climatologues qui sont attentifs à l’évolution du dérèglement de la planète en particulier dans les pays en développement. ClimatSuds qui se veut également un outil « d’aide à la décision » devrait permettre d’avoir une cartographie des impacts environnementaux et des solutions de résilience adaptées notamment dans l’agriculture, la gestion de l’eau et de la biodiversité.

Le sempiternel manque d’accès aux données climatiques en Afrique

En Afrique, le manque d’informations climatiques et dans bien d’autres secteurs, est un véritable casse-tête, notamment pour anticiper les phénomènes météorologiques extrêmes ou pour évaluer leurs dégâts. Plusieurs villes en paient le prix fort, selon la Convention africaine des maires pour l’Afrique subsaharienne (CoM SSA) dont le siège se trouve en Afrique du Sud.

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« Les données sont difficiles à obtenir dans de nombreuses villes africaines. Tout d’abord, elles peuvent tout simplement ne pas exister. Mais lorsqu’elles existent, elles sont soit peu nombreuses, soit sous un format inutilisable, soit inaccessibles. Il existe des moyens de contourner ce problème. Par exemple, une recherche documentaire détaillée peut donner de bons résultats et l’organisation d’ateliers avec les principaux responsables municipaux permet souvent de combler les lacunes en matière d’information. Toutefois, cela ne suffit pas », indique l’institution créée en 2015.

Benoit-Ivan Wansi

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