Au Congo, la ville de Pointe-Noire se dotera de quatre nouvelles stations de pompage d’eau souterraine. Les installations seront situées dans les quartiers KM4 et Mbota, dans le premier et le quatrième arrondissement de Pointe-Noire.
La cérémonie de pose de la première pierre a été présidée le 24 novembre 2022 parle maire de la ville de Pointe-Noire, Evelyne Tchitchelle. Les quatre forages seront situés dans les quartiers KM4 et Mbota, dans le premier et le quatrième arrondissement de Pointe-Noire. Il s’agit de l’une des composantes du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB), lancé en 2008 par l’Organisation des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) en partenariat avec le groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
Les forages réalisés dans le quartier KM4 seront équipés de pompes électriques et disposeront d’un débit de 2 m3 par heure minimum. L’eau potable sera distribuée via un réservoir avec des robinets intégrés. Deux autres forages seront réalisés à Mbota. Ces stations de pompage afficheront les mêmes capacités que celles implantées à KM4. « Les forages seront équipés d’une colonne en Polyvinyl chloride (PVC) de 200/220 mn, allant jusqu’à une profondeur maximale de 120 m », indique Jean-Jacques Diella, le coordonnateur technique du projet d’approvisionnement en eau potable.
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L’objectif est d’augmenter la capacité de production d’eau potable dans la ville de Pointe-Noire. Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) seulement 66 % de Congolais ont accès à l’eau potable, dont 56 % dans de grandes villes comme Brazzaville, Ouesso ou Pointe-Noire. Les autorités de Pointe-Noire envisagent aussi de moderniser les réseaux de distribution d’eau potable de la ville.
Pour mémoire, le PPAB vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées en milieu urbain. En Afrique, 63 villes situées dans 34 pays bénéficieront de ce programme.
Inès Magoum