Au Congo, l’assainissement est l’affaire de tous. Et les membres de l’organisation Lions Club International l’ont encore prouvé récemment en effectuant une opération d’assainissement de la plage de Pointe-Noire, la deuxième ville congolaise. L’initiative a permis la collecte de 2,6 tonnes de déchets, majoritairement des sacs et des objets en plastique.
L’équipe soutenue par la société civile congolaise a travaillé avec du matériel (pinces, sacs poubelles et bacs à ordures) fourni par l’entreprise libanaise Averda qui assure la gestion des déchets au Maroc, en Afrique du Sud et au Congo. « Notre objectif est de contribuer à établir un avenir durable et propre pour les futures générations », indique Lions Club International.
Dans ce pays d’Afrique centrale, tout est mis en œuvre, en tout cas de plus en plus, pour allier assainissement et économie circulaire. À Nkayi dans le département de la Bouenza, l’Union européenne (UE) finance à hauteur de 21 milliards de francs CFA (32 millions d’euros) l’installation d’une unité de recyclage des déchets. Les ordures ménagères et autres détritus générés par les 120 000 habitants serviront à la fabrication des pavés qui seront installés sur les artères de la ville pour l’amélioration du cadre de vie et la création d’emplois.
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Certains Congolais n’attendent pas des mesures administratives et s’investissent personnellement dans le recyclage des déchets. C’est le cas des membres de l’association Recy Plast installée au quartier Kombé, dans la banlieue de la capitale Brazzaville. Ils donnent une seconde vie aux déchets plastiques et de verres en les transformant après la récupération. Les pavés fabriqués sont utilisés pour divers travaux d’aménagements et vendus au prix de 5 000 francs CFA (plus de 7 euros) par m2.
Benoit-Ivan Wansi