Les usines d’eau potable de Djiri et de Djoué, en cours de réhabilitation au Congo seront remises en service respectivement en avril et juillet 2022. Le directeur des exploitations de la Congolaise des eaux (LCDE), Bienvenu Ibara a fait cette annonce le 18 mars 2022.
La récente visite d’inspection sur le site des travaux du Projet d’extension en zones périphériques et renforcement du service d’eau potable à Brazzaville (PEPS), au Congo a débouché sur un calendrier. Les responsables de la Congolaise des eaux (LCDE) qui met en œuvre le projet annoncent pour avril 2022 la remise en service de l’usine d’eau potable de Djiri. La station de potabilisation de Djoué quant à elle sera de nouveau opérationnelle en juillet 2022.
Les travaux ont été lancés en 2020 par le groupement d’entreprises françaises Sogea-Satom et Razel-Bec. Dans l’usine de Djiri, le renouvellement des équipements est presque achevé, ainsi que la pose de nouvelles électropompes. L’usine modernisée refoulera d’ici avril 2022, 900 m3 d’eau par heure vers un réservoir de 5 000 m3 à Itatolo avant la distribution aux des ménages, dans l’arrondissement de Mfilou.
Le financement de l’AFD
Les travaux sont également sur la bonne voie à Djoué où la modernisation des unités A et B de l’usine d’eau potable est en cours, ainsi le renforcement de la zone de captage de l’eau au bord de la rivière Djoué (pose des anti-béliers, des pots ablocs, etc.). La station de potabilisation en service depuis 1954 est capable de produire 1 500 m3 par heure.
Le gouvernement congolais finance les travaux grâce à un prêt de 100 millions d’euros de l’Agence française de développement (AFD). Une partie du financement servira à l’extension des réseaux secondaire et tertiaire sur 680 km dans 12 quartiers de Brazzaville, la réalisation de 30 000 nouvelles connexions avec compteurs, la réhabilitation d’un réseau de 154 km et la réalisation de 14 900 branchements. Des opérations qui favoriseront à terme « l’extension du service d’eau potable à 300 000 personnes et l’accès amélioré au réseau d’eau à 150 000 personnes à Brazzaville », indique l’AFD.
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Dans le cadre du Projet d’extension en zones périphériques et renforcement du service d’eau potable à Brazzaville, il est également prévu la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion de la clientèle, ainsi que la sensibilisation de 450 000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement, avec une approche sur les inégalités de genre. Les capacités de gestion de la LCDE seront aussi renforcées pour un service performant et durable dans un cadre sectoriel clair et inclusif.
Inès Magoum
