À la COP26, Opibus lève 7,5 millions de dollars pour renforcer ses activités en Afrique de l’Est. La start-up assemble des motos électriques et convertit les véhicules lourds à combustion en voitures électriques en Afrique de l’Est.
Bonne nouvelle pour Opibus. La start-up basée à Stockholm en Suède et à Nairobi au Kenya lève 7,5 millions de dollars à la COP26 à Glasgow en Écosse. Ce financement est structuré de 5 millions de dollars en capitaux propres et de 2,5 millions de dollars en subventions supplémentaires. Cette transaction a été dirigée par At One Ventures, un fonds de la Silicon Valley, soutenue par Factor [e] Ventures et Ambo Ventures, des fonds gérés par d’anciens cadres de Google et Uber, l’application pour voiture avec chauffeur.
Avec ce financement, l’entreprise fondée en 2017 prévoit de commencer la production de ses véhicules électriques en 2022. La start-up assemble des motos électriques capables de remplacer les motos conventionnelles (à combustion), un moyen de transport qui s’est largement démocratisé en Afrique subsaharienne. La start-up assemble aussi des véhicules tout terrain entièrement électriques et convertit les autobus conventionnels en voitures entièrement électriques. Ses motos électriques sont équipées de batteries intégrables, une technologie également développée par la start-up américaine Ampersand à Kigali au Rwanda.
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Pour accompagner la mise en place d’un écosystème complet favorable à la mobilité électrique, Opibus propose aussi des solutions de recharge et d’énergie. Selon la jeune entreprise, l’accent est mis sur la création d’un écosystème durable pour le transport de masse en Afrique. « Les cibles et les objectifs que nous avons fixés pour Opibus peuvent sembler audacieux, mais c’est une mission qui est devenue plus importante que jamais. Nous avons une responsabilité envers les générations à venir et la terre dans son ensemble », affirme Filip Gardler, le président directeur général et cofondateur d’Opibus.
La jeune pousse compte déjà des clients dans six pays africains et prévoit de conquérir d’autres marchés dans les années à venir. Car, selon elle, l’Afrique est l’un des marchés de transport à la croissance la plus rapide au niveau mondial, avec un potentiel total de 10 milliards de dollars d’ici à 2030, encore largement inexploité.
Jean Marie Takouleu