Le 18 novembre 2020, une nouvelle vague de jeunes ivoiriens, formés dans les domaines de l’énergie solaire photovoltaïque et de l’efficacité énergétique ont investi le marché de l’emploi. Les 75 techniciens sont bénéficiaires d’un programme de formation financé par l’Allemagne via la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), son agence de coopération internationale.
Ils ont été outillés par le Centre des métiers de l’électricité (CME) en Côte d’Ivoire, sur une période de huit mois (dont quatre mois en entreprises). Détenteur il y a quelques mois d’un Brevet de technicien, d’un baccalauréat technique ou scientifique, les 75 lauréats sont aujourd’hui capables d’effectuer un audit énergétique (selon la norme Nf en 16 247 publiée en 2012), d’effectuer les mesures des valeurs énergétiques intervenant dans l’audit avec les appareils appropriés et de rédiger un rapport d’audit énergétique. Les nouveaux techniciens peuvent effectuer le suivi post application des mesures préconisées dans le rapport d’audit afin de vérifier les économies d’énergie dans les bâtiments ou les industries ; ainsi que la maîtrise des installations fonctionnant grâce à l’énergie solaire photovoltaïque (au niveau du dimensionnement, de l’installation et de la maintenance des différents systèmes solaires photovoltaïques).
D’autres formations financées par la GIZ
Le 12 mars 2020, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a signé une coopération avec la GIZ pour le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME) sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire. Cette formation a permis d’augmenter la disponibilité d’une « main-d’œuvre qualifiée » dans ce pays d’Afrique de l’ouest. Les entreprises ont entre autres été formées à diffuser les technologies solaires et d’efficacité énergétique.
Le gouvernement ivoirien veut relever les défis de l’électrification de toutes les localités du pays d’ici à 2025. Il souhaite également porter à 42 % la part des énergies renouvelables dans son mix électrique du pays d’ici à 2030.
Inès Magoum