Le Fonds vert pour le climat (FVC) approuve un financement de 9 millions de dollars pour la mise en œuvre d’un projet d’adaptation des femmes agricultrices au changement climatique dans la région du Poro, en Côte d’Ivoire.
Bonne nouvelle pour les petits exploitants agricoles de la région du Poro en Côte d’Ivoire. Ils bénéficieront bientôt d’un projet de 10 millions de dollars porté par le Programme alimentaire mondiaux (PAM) dans le but d’améliorer leur adaptation au changement climatique. Le PAM vient de bénéficier d’un engagement du Fonds vert pour le climat (FVC) à hauteur de 9 millions de dollars. Le financement a été validé lors de la 36e réunion de son conseil d’administration qui s’est tenue à Songdo, en Corée du Sud.
« Les chocs climatiques constituent une menace réelle pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés du nord de la Côte d’Ivoire », explique la représentante du PAM dans le pays. à en croire Olivia Hantz, le financement du FVC « permettra au PAM de mettre en œuvre des interventions innovantes pour renforcer la capacité d’adaptation et améliorer la résilience des communautés de petits exploitants agricoles dirigés par des femmes face aux défis posés par le changement climatique ».
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Dans ce cadre, le PAM prévoit de soutenir les ménages de petits exploitants agricoles en favorisant l’accès aux marchés pour écouler leurs productions. Le projet du PAM vise également à faciliter l’accès au crédit. Selon cette organisation du système des Nations unies, le projet proposera des pratiques d’adaptation au climat tenant compte des spécificités de chaque sexe et permettra aux femmes et aux jeunes d’accéder à des moyens de production, tels que des intrants et des équipements agricoles améliorés.
Dans le même temps, les femmes bénéficieront de l’utilisation d’informations climatiques et d’une assurance basée sur des indices, ce qui leur permettra de prendre des décisions avisées par rapport à leurs activités agricoles. Le PAM estime que son projet bénéficiera 70 000 femmes et jeunes vulnérables, en première ligne face à l’impact de la crise climatique dans la région du Poro. Cette région située dans le nord de la Côte d’Ivoire fait face au dérèglement climatique qui se manifeste ces dernières années par des sécheresses, des vagues de chaleur et de fortes précipitations à l’origine des inondations.
Jean Marie Takouleu