Le gouvernement ivoirien vient d’inaugurer une adduction d’eau potable (AEP) à Dioman, une sous-préfecture du département de Touba dans la région de Bafing. Le projet bénéficie aux populations de 23 villages.
Le système d’adduction d’eau potable (AEP) de Dioman a été mis en service le 23 janvier 2021. L’inauguration de l’AEP a fait l’objet d’une cérémonie à laquelle a pris part le ministre ivoirien du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo.
Ce système d’AEP approvisionnera les 23 villages de la sous-préfecture de Dioman, peuplée de 5 000 habitants. La nouvelle AEP comprend un forage équipé d’une pompe électrique de 12 m3 de débit, qui approvisionne un château d’eau de 50 m3. L’eau est distribuée aux populations via à un nouveau réseau.
Le renforcement de l’approvisionnement en eau
Selon Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du Budget et du Portefeuille de l’État, la nouvelle AEP couvrira les besoins en eau des habitants de Dioman sur une période de 15 ans. La mise en œuvre du projet d’eau potable a nécessité un investissement de 200 millions de francs CFA, soit environ 305 000 euros.
L’AEP de Dioman a été réalisée dans le cadre d’un projet de construction de 18 AEP dans la région de Bafing en Côte d’Ivoire, lancée le 14 décembre 2019 par Moussa Sanogo. Les AEP sont ainsi réalisées dans les départements de Touba (5 localités), Koro (6 localités) et Ouaninou (7 localités). Elles permettront à terme, d’assurer l’approvisionnement en eau 10 000 personnes.
Ces nouvelles réalisations viennent s’ajouter à d’autres initiatives du gouvernement ivoirien pour l’approvisionnement en eau en milieu rural et péri-urbaine. En juillet 2019, les autorités ont mis en service 21 AEP dans les zones semi-urbaines en Côte d’Ivoire, dont quelques-unes dans la région de Bafing. Les installations ont été inaugurées dans le cadre du Programme « eau pour tous ». Le but de l’initiative est de fournir l’accès à l’eau potable à tous les Ivoiriens d’ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte allouer un budget de 1 320 milliards de francs CFA au programme, soit plus de 2 milliards d’euros.
Inès Magoum
