La deuxième phase du projet de valorisation des déchets ménagers en fertilisant à Worofla, en Côte d’Ivoire démarre. L’initiative permettra notamment la formation de 110 jeunes aux techniques de production de biofertilisants pour l’agriculture biologique.
Du nouveau concernant le projet de valorisation des déchets ménagers en fertilisant à Worofla, en Côte d’Ivoire. La deuxième phase des travaux a été lancée le 5 septembre 2022, à la suite d’une convention signée à Abidjan entre l’Agence emploi jeunes (AEJ), l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged) et la mairie de Worofla.
Ce volet du projet comprend la formation de 110 jeunes de Worofla aux techniques de production du compost enrichi aux cosubstrats hygiénisés, ainsi qu’aux techniques de biofertilisation à base de compost enrichi. Selon la convention signée le 5 septembre 2022, l’AEJ assurera la formation. L’objectif est de favoriser la création d’emplois dans la gestion des déchets de cette localité, située au centre de la Côte d’Ivoire.
Une phase qui va durer 2 ans
Ce volet du projet permettra également la réalisation de travaux confortatifs de l’unité de compostage construite lors de la phase I, la construction d’un forage équipé d’une pompe solaire et la mise en place d’un champ de démonstration de la valeur fertilisante du compost en vue d’en assurer l’autonomisation de l’unité.
La phase II du projet de valorisation des déchets ménagers de Worofla s’achèvera en septembre 2024. L’ensemble des travaux coûteront 149,5 millions de francs CFA, près de 228 000 euros. Dans ce financement, 59,4 millions de francs CFA (plus de 90 500 euros) sont apportés par l’AEJ. L’autre partie est prise en charge par l’Anaged.
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Ce volet du projet intervient cinq ans après la fin de la première phase, en 2017. Outre la construction d’une unité de compostage des déchets ménagers, elle a permis la mise en place d’un dispositif de collecte de ces ordures, créant 57 emplois directs. Les ménages de Worofla ont également été outillés aux pratiques du tri des déchets à la source. L’État a cofinancé cette première phase avec l’ambassade de Suisse et la mairie de Worofla, soit un montant global de 212 millions de francs CFA, l’équivalent de 323 000 euros.
Inès Magoum