Le Projet eau, assainissement et hygiènes des municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH) démarre officiellement après un long processus de sélection des communes bénéficiaires. Au total, 16 communes ont été retenues pour le projet, dont huit en Côte d’Ivoire et huit au Bénin. Elles ont été choisies sur la base d’une étude diagnostique des besoins en matière d’eau et d’assainissement.
En Côte d’Ivoire, le projet MuniWASH sera exécuté dans les communes d’Abobo, Abengourou, Bouaké, Gagnoa, San Pedro, Soubré, Yamoussoukro et Yopougon. Les mairies d’Abomey-Calavi, Aplahoué, Allada, Bohicon, Cotonou, d’Ouidah, Sô Ava et Avrankou en seront bénéficiaires au Bénin. Le coût de cette l’initiative s’élève à 18 millions de dollars, financés directement par l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid). Les travaux sont exécutés par la société américaine Tetra Tech.
Un projet mis en œuvre par Tetra Tech
En Côte d’Ivoire et au Bénin, le projet MuniWash sera mis en œuvre par la société de conseil et d’ingénierie Tetra Tech. L’entreprise basée à Pasadena, en Californie (États-Unis), en collaboration avec l’Association africaine de l’eau (AAE) renforcera des capacités des autorités et des prestataires sectoriels à travers l’augmentation et la durabilité des investissements du secteur privé dans les services d’eau et d’assainissement. Tetra Tech améliorera également la fiabilité opérationnelle des services publics et des prestataires de services d’eau et d’assainissement ; ainsi que la gouvernance et la gestion des projets d’eau et d’assainissement par les autorités municipales. Le but étant de « combler l’écart entre les priorités nationales des pays et les objectifs de développement durable (ODD) », indique Safaa Fakorede, le directeur régional du projet MuniWash.
Le projet MuniWash, techniquement en cours depuis 2019 s’achèvera en 2024. L’initiative devrait permettre au gouvernement ivoirien en l’occurrence d’évoluer « considérablement » vers son objectif de porter le taux d’accès à l’eau du pays de 82 % actuellement à 100 % d’ici à 2030.
Inès Magoum