Depuis le 28 juillet 2022, 6 000 collecteurs de déchets plastiques opérant dans le secteur informel en Côte d’Ivoire bénéficient d’une formation dispensée par Coliba Africa. L’objectif est de renforcer leur efficacité sur le terrain.
Les participants à la formation de Coliba Africa ont été sélectionnés dans les villes ivoiriennes d’Abidjan, Tiassalé, Yamoussoukro et Bouaké. Pour outiller les 6 000 collecteurs, la société ivoirienne spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques se donne jusqu’en avril 2024. Outre la réduction de la pollution plastique dans le pays d’Afrique de l’Ouest, Coliba Africa veut davantage inciter à la création de richesses à travers la valorisation de ces ordures en produits commercialisables.
Les bouteilles plastiques usagées sont ainsi recyclées en bouchons pour les bouteilles, en casiers pour les sociétés brassicoles de la place, en chaises, en glacières, en tuyaux pour la canalisation de l’eau, ou en bouteilles de différents litrages. Ainsi, dans la foulée de la formation, Coliba Africa installera 65 centres de tri et 100 kiosques de collecte des déchets plastiques dans les quatre villes ivoiriennes concernées par le projet. Les déchets collectés et triés seront recyclés dans une nouvelle usine. L’entreprise ivoirienne estime que la future installation pourra recycler annuellement 15 000 tonnes de plastiques.
Le financement de l’Usaid
« La subvention de co-investissement de West Africa Trade & Investment hub (Trade Hub) nous aidera à respecter notre engagement à fournir des emplois à Abidjan, à améliorer l’environnement et à sensibiliser aux dangers de la pollution plastique en Afrique de l’Ouest », affirme Genesis Ehimegbe, le co-fondateur et directeur général de Coliba Africa. Trade Hub est financé par l’Agence américaine pour le développement international (Usaid).
Lire aussi –
Ce projet fait fuite à la création par Coliba Africa, d’une application mobile qui met en relation les ménages et les petites entreprises avec des collecteurs de déchets informels en Côte d’Ivoire. En échange des déchets plastiques, les ménages reçoivent des points qui peuvent être convertis en paiement d’aliments de base, tandis que les collecteurs sont rémunérés.
Inès Magoum
