Après la région de Gôh il y a quelques jours, le ministre ivoirien de l’Hydraulique, Laurent Tchagba s’est rendu récemment dans la région de Moronou pour la mise en service de nouvelles installations d’approvisionnement en eau potable. Il s’agit de deux adduction d’eau potable (AEP) qui desservent les localités de N’Gohinou et d’Assahara.
À N’Gohinou, la réalisation de l’AEP a duré 12 mois. Le gouvernement ivoirien a débloqué 446 millions de francs CFA (environ 680 000 euros) pour la construction d’un château d’eau multi-villages de 80 m3 sur 15 m de hauteur, ainsi que les équipements connexes. L’AEP fournira 440 m3 d’eau par jour jusqu’en 2035 aux populations de N’Gohinou, ainsi que dans les localités de Diakabo et Diangobo.
La deuxième AEP inaugurée à Moronou approvisionne sept villages dans la sous-préfecture d’Assahara (Assahara, N’Drikro, Bouaffoukro, Komambo, Kouma et Kouakro). L’eau prélevée dans la nappe phréatique est stockée dans un château de 15 m de hauteur, affichant une capacité de stockage de 200 m3. Le gouvernement ivoirien a financé l’ensemble des travaux à hauteur de 554 millions de francs CFA (près de 846 000 euros).
La construction de nouvelles AEP
Une nouvelle AEP fournit également de l’eau potable à Assié-Koumassi. La nouvelle installation renforcera l’approvisionnement en eau potable pour 14 668 personnes jusqu’en 2035. L’AEP est formée d’un château d’eau de 100 m3 avec des installations connexes dont la construction a coûté 335 millions de francs CFA (510 700 euros).
Dans la localité d’Abongoua, département d’Arrah à Moronou, le gouvernement finance la construction d’un réservoir semi enterré de 100 m3, d’un nouveau forage à gros débit pour soutenir les deux forages existants, ainsi que l’extension du réseau de distribution sur 6,5 km. Cette fois, l’objectif visé est l’approvisionnement en eau potable de 12 428 personnes avec un investissement de 201 millions de francs CFA, soit plus de 306 000 euros. Selon Laurent Tchagba, le ministre ivoirien de l’Hydraulique, le déficit en eau potable à Abongoua est estimé à plus de 85 % . Ce déficit sera réduit après la livraison d’installations dans six mois.
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À Abongoua, la seconde phase du projet vise la construction d’un château d’eau de 150 m3 sur 15 m de hauteur. Cette étape sera financée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu urbain (Premu).
Inès Magoum