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CÔTE D’IVOIRE : le gouvernement approuve un prêt de 38 M$ pour l’eau potable

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À l’issue d’un conseil ministériel qui se tenait le 30 octobre 2019 à Abidjan, les dirigeants ivoiriens ont adopté un décret portant ratification d’un accord de prêt d’un montant de 38 millions de dollars (plus de 20 milliards de FCFA) auprès de la Banque d’investissement et de développement, une institution de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette décision est prise suite à un accord signé entre cette institution financière et le gouvernement ivoirien en août 2019. Ce partenariat permettra à la Côte d’Ivoire de financer les projets de renforcement du système d’alimentation en eau potable dans la ville de Guéyo et plusieurs autres villes du pays (Sérihio, Wanewa, Brétihio, et Beléko). Des actions similaires seront menées à Abidjan. Une station d’exhaure mobile d’une capacité de 700 m3/h sera construite et un château d’eau réhabilité à Guéyo, qui dispose d’une capacité de 50 m3. La finalité de ces efforts est d’améliorer sensiblement les conditions d’accès à l’eau potable dans les localités bénéficiaires.

Des décrets en faveur de la protection du Bassin du Niger

Le conseil ministériel s’est également penché sur des questions relatives à la protection de l’environnement, notamment concernant la préservation du Bassin du Niger. Il a ratifié deux accords de financement du Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (Pidacc). Avec ce programme, la Côte d’Ivoire va renforcer les capacités des populations en matière de résilience au changement climatique et améliorer les systèmes de production du bassin du fleuve Niger, notamment en préservant l’écosystème grâce à la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger. Pour ce projet, un accord de prêt de 5 millions d’euros a été signé le 7 mai 2019 entre la Côte d’Ivoire et le Fonds africain de développement (FAD).

Le second décret porte sur les modalités de protection de certaines forêts classées en parc national ou réserve. La mise en application de ce texte va contribuer à la protection des forêts concernées en Côte d’Ivoire. Une manière de contribuer à la préservation de la biodiversité.

Luchelle Feukeng

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