Six localités de la sous-préfecture de Lolobo au centre de la Côte d’Ivoire viennent d’être raccordées au réseau d’eau potable de la capitale Yamoussoukro. Le but est l’amélioration l’accès des populations à cette précieuse ressource.
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire poursuit ses efforts pour fournir l’eau potable à tous les Ivoiriens à l’horizon 2030. Le 9 août 2020, le ministre ivoirien de l’Hydraulique, Laurent Tchagba a mis en service des infrastructures d’eau potable dans la sous-préfecture de Lolobo, au centre de ce pays d’Afrique de l’Ouest. De nouvelles conduites d’eau ont été installées pour aider les communautés qui n’ont pas d’eau à se raccorder au réseau de la capitale Yamoussoukro, afin qu’elles ne se déplacent plus sur de longues distances pour chercher la précieuse ressource. Selon le ministre Laurent Tchagba, la quantité d’eau potable disponible pour ces populations est passée de 180 m3 à 510,66 m3 par jour.
Six localités de Lolobo sont concernées par ce projet d’eau potable, notamment Sakiaré, Menou, N’débo, Lolobo, Konankoffikro et N’dénou, soit une population d’environ 14 800 habitants.
Un investissement de 485 000 euros
Les travaux de raccordement des localités de Lolobo au réseau d’eau de Yamoussoukro ont commencé en mars et se sont achevés en juillet 2020. Ils ont été financés par le gouvernement ivoirien à hauteur de 318 millions de francs CFA, l’équivalent d’environ 485 000 euros. Ce projet s’inscrit dans le cadre du « programme eau pour tous » en cours en Côte d’Ivoire depuis 2017.
Le renforcement du système d’eau potable de la ville d’Abidjan.
Toujours dans le cadre du « programme eau pour tous », le gouvernement de la Côte d’Ivoire a récemment approuvé un prêt de 10 milliards de francs CFA (15,2 millions d’euros) de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) accordé le 2 juillet 2018. Les fonds serviront à financer la construction de deux châteaux d’eau, d’une capacité de 5 000 m3 chacun, dans les quartiers de Gonzagueville et de Marcory à Abidjan. Les autorités envisagent aussi l’extension du réseau d’eau potable de la ville d’Abidjan sur 210 km et la réhabilitation de 20 km d’anciennes conduites. Ces travaux devraient permettre la réalisation de 5 000 branchements sociaux.
Inès Magoum