Les autorités ivoiriennes estiment que les travaux relatifs au projet d’approvisionnement en eau potable d’Agboville pourraient s’achever d’ici le mois de septembre 2020. Le projet qui a nécessité un investissement de 26 milliards de dollars est financé avec un prêt de la Banque mondiale.
Les populations d’Agboville pourraient bientôt bénéficier de nouvelles infrastructures d’eau potable. C’est le souhait des autorités ivoiriennes qui se sont rendu il y a quelques jours dans cette ville située à 75 km de la capitale économique Abidjan. Objectif de la tournée : faire le point sur l’avancement d’un projet d’approvisionnement en eau potable. Selon Lucien Tchimou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Hydraulique, les travaux ont connu beaucoup de retard. Mais sur les différents sites, les ouvriers réalisent déjà les travaux de finition.
À ce rythme, le responsable estime que le chantier pourrait être livré avant la fin du mois de septembre 2020. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire aurait alors investi 26 milliards de francs CFA, soit près de 40 millions d’euros. Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable en milieu urbain (Premu) en Côte d’Ivoire.
À Agboville, les travaux du Premu ont été lancés en janvier 2018. Parmi les réalisations, il y a la construction d’une station d’exhaure de 500 m3 par heure. La station pompe l’eau brute qui suit une canalisation jusqu’à une usine de potabilisation capable de fournir 500 m3 d’eau par heure. L’eau traitée emprunte une autre canalisation pour être stockée et distribuée à partir des nouveaux châteaux d’eau construits dans les quartiers d’Arriko-ville et d’Adahou. Le Premu devrait également permettre la construction de deux postes de reprises à Laoguié et à Ery Makouguié.
Selon le gouvernement ivoirien, les nouvelles installations permettront la réalisation d’au moins 2 000 branchements sociaux, approvisionnant environ 41 000 personnes à Agboville. Le Premu dont bénéficie la ville est financé avec un prêt de la Banque mondiale.
Jean Marie Takouleu