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CÔTE D’IVOIRE : Netafim installera ses systèmes d’irrigation dans neuf agropoles

CÔTE D’IVOIRE : Netafim installera ses systèmes d’irrigation dans neuf agropoles ©Netafim

Le nouveau partenariat a été signé en marge de la sixième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Sara) organisée au parc d’expositions d’Abidjan en Côte d’Ivoire, du 29 septembre eu 8 octobre 2023. « En s’associant à l’Initiative Abidjan, Netafim est honoré de poursuivre son engagement pour la construction de communautés résilientes au climat en Afrique », a affirmé Michael Bruderli, le responsable du développement commercial pour l’Afrique subsaharienne chez le fournisseur israélien de systèmes d’irrigation, le 12 octobre dernier.

« L’Initiative Abidjan », soutenue par Netafim a pour vocation d’intégrer dans ses stratégies de développement, les approches de gestion durable des sols et de restauration des écosystèmes forestiers de la Côte d’Ivoire, fortement dégradés. Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, « la superficie forestière représentait 16 millions d’hectares dans les années 1900, contre 2,9 millions d’hectares en 2021 », a rappelé le président ivoirien Alassane Outtara en mai 2022 en lançant le projet de restauration. L’ambition du gouvernement à l’horizon 2030 est de recouvrir 3 millions d’hectares de forêt en Côte d’Ivoire.

Netafim accompagnera cette ambition en fournissant et en installant ses systèmes d’irrigation dans neuf agropoles. Ces équipements devraient contribuer à rationaliser les ressources en eau. La société israélienne fabrique et distribue également des systèmes de gestion des cultures, notamment des systèmes de surveillance et de contrôle et des systèmes de dosage.

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En effet, la persistance de certaines pratiques agricoles non durables ces 60 dernières années en Côte d’Ivoire, et la baisse des précipitations ont conduit à une dégradation des écosystèmes forestiers et terrestres ainsi qu’à une baisse des rendements agricoles à travers le pays, provoquant une augmentation graduelle des importations alimentaires depuis les années 90 pour des denrées comme le riz, le blé, les fruits et légumes, le sucre, les huiles et graisses végétales, etc. En 2022 par exemple, les importations de riz ont dépassé la barre de 1,5 mégatonne, pour un coût de 500 milliards de francs CFA (762 millions d’euros).

Inès Magoum

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