Améliorer la gestion des déchets plastique dans la commune abidjanaise de Port-Bouët. C’est le but d’un projet qui vient d’être lancé par la municipalité et la multinationale suisse Nestlé, spécialisée dans l’agroalimentaire. Baptisé « Plastock », il s’inscrit dans le cadre de l’engagement social de la firme helvétique qui utilise abondamment du plastique pour conditionner ses produits.
Le projet revêt également une importance capitale pour la municipalité de Port-Bouët, située dans une zone littorale où les déchets plastiques se retrouvent dans la baie ou directement dans l’océan. Ils causent ainsi la pollution qui anéantit de nombreuses espèces d’animaux aquatiques et rebutent les touristes.
Une phase pilote de six mois
Plastock est « un projet éco-citoyen avec trois piliers, à savoir l’installation des box qui permettent la collecte des déchets plastiques, le tri à la source et leur transformation. L’objectif est de collecter 150 tonnes de plastiques lors de la phase pilote qui durera six mois », explique, Lida Assamoi, responsable sécurité au travail et environnement, et chargé du projet Plastock chez Nestlé Côte d’Ivoire.
Concrètement, le projet sera mené par Recyplast, une entreprise basée en Côte d’Ivoire. Celle-ci a déjà installé 10 points de collecte de déchets plastiques dans plusieurs quartiers des communes de Port-Bouët. Les populations échangeront les déchets plastiques contre les données mobiles internet ou des produits Nestlé. Les déchets serviront ensuite à la fabrication des objets utilisables.
« Nous célébrons une vision que nous partageons avec beaucoup de citoyens et en particulier les populations de Port-Bouët. Elle s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire et de la création d’emplois, chère au gouvernement de Côte d’Ivoire », a affirmé Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, lors du lancement de Plastock. Les premiers résultats seront connus d’ici six mois.
Jean Marie Takouleu