COTE D’IVOIRE : un nouveau dispositif traite les déchets médicaux au CHR de Bondoukou

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COTE D’IVOIRE : un nouveau dispositif traite les déchets médicaux au CHR de Bondoukou©Bork/Shutterstock

En Côte d’Ivoire, le Centre hospitalier (CHR) de Bondoukou, traite désormais ses déchets. Le 25 août 2021, la structure sanitaire a bénéficié d’un nouvel équipement appelé banaliseur. L’appareil broie et stérilise par vapeur d’eau plus de 60 kg de déchets par jour.

Alors que la Côte d’Ivoire poursuit sa campagne de vaccination contre la Covid 19, le gouvernement trouve des alternatives pour le traitement des déchets médicaux produits par les structures sanitaires du pays. Dans ce contexte, le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a récemment inauguré un banaliseur au Centre hospitalier (CHR) de Bondoukou.

Le dispositif broie et stérilise par vapeur d’eau plus de 60 kg de déchets hospitaliers par jour. Il s’agit des aiguilles, des compresses, des cotons, etc. L’appareil installé à Bondoukou est similaire à ceux mis en service dans les villes de Bouaké, d’Anyama et de Treichville. Ces banaliseurs sont évalués à plus de 600 millions de francs CFA (environ 915 000 euros).

Réduire les contaminations par les déchets

L’Union européenne (UE) contribue au financement des nouveaux équipements. Outre l’élimination des déchets médicaux, le gouvernement veut réduire le nombre de contamination des patients par la corona virus. Selon le dernier rapport du ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, publié le 25 août 2021, le pays compte 54 038 cas confirmés, dont 52 834 personnes guéries, 413 décès et 791 cas actifs. Pour l’heure, la Côte d’ivoire a reçu 1 293 296 doses de vaccins, entre le 1er mars et le 24 août 2021.

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S’ils sont mal gérés, les déchets hospitaliers, en particulier les déchets chimiques, présentent des risques de pollution de l’air, de l’eau et du sol et exposent les êtres humains et les autres végétaux à des effets néfastes. « 85 % de ces déchets sont comparables aux ordures ménagères et ne sont pas dangereux. Les 15 % restants sont considérés comme dangereux et peuvent être infectieux, toxiques ou radioactifs », indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un rapport publié en février 2018.

Inès Magoum

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