Le gouvernement ivoirien lance les travaux de construction d’un centre de formations aux métiers des énergies renouvelables dans la commune Yopougon. Le projet qui coûtera 6,5 milliards de francs CFA (près de 10 millions d’euros) est soutenu par l’Espagne.
La Côte d’Ivoire met la formation des jeunes au centre de sa transition énergétique. Dans le cadre de cette politique climatique, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a procédé le vendredi 17 juin 2022 à Yopougon dans le District autonome d’Abidjan, à la pose de la première pierre relative à la construction d’un centre de formation aux métiers des énergies renouvelables. C’était en présence de Raphaël Soriano Ortis, l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire.
Le centre devrait former au moins 500 jeunes par an dans différents segments, notamment l’énergie solaire photovoltaïque, l’éolienne, l’énergie hydraulique et la biomasse. « Ces métiers seront déterminants pour l’avenir de notre pays comme celui du continent africain, et favoriseront une très bonne insertion de notre jeunesse dans la vie active », a déclaré Patrick Achi lors de la cérémonie de lancement des travaux.
Le financement espagnol
Le chantier en cours à Yopougon devrait s’achever d’ici 9 mois. La construction du centre de formation aux métiers des énergies renouvelables coûtera 6,5 milliards de francs CFA, près de 10 millions d’euros. Le gouvernement ivoirien bénéficie du soutien de l’Espagne. Le bras financier de sa diplomatie, l’Institut officiel de crédit (ICO) accorde un prêt de 5 milliards de francs CFA (plus de 8 millions d’euros) pour la construction du centre de formation.
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Selon le Premier ministre Patrick Achi, les énergies renouvelables sont au cœur de la transition énergétique imposée par l’accélération du réchauffement climatique. Et comme la plupart des pays africains, la Côte d’Ivoire accélère la diversification de son mix électrique avec de nombreux projets en développement. Rien que dans le secteur du solaire, des centrales électriques sont en gestation à Boundiali, Binguébougou, Touba, Laboua, Korogho, Ferkéssédougou, Odienne et Sérébou, pour une capacité combinée de 220 MW, selon l’Agence pour le commerce international (ITA) des États-Unis d’Amérique.
Jean Marie Takouleu
