Plusieurs opportunités s’offrent aux jeunes entrepreneurs ivoiriens, comme la participation à 14 jours de formation sur l’eau et sur l’assainissement à Abidjan, la capitale économie de la Côte d’Ivoire. La formation est dispensée par Cewas, une association suisse spécialisée dans l’amélioration des pratiques commerciales dans le domaine de l’eau et de l’assainissement et par Incub’Ivoir, un incubateur d’entreprise ivoirien. Les start-uppeurs ont aussi la possibilité de jouir d’un financement, pouvant aller jusqu’à 3,3 millions de francs CFA (5 030 euros) pour le démarrage d’un projet et de bénéficier d’un mentorat avec la collaboration technique d’Incub’Ivoir.
Pour ce faire, ces entrepreneurs ont été invités le 11 juin 2020 par Young Water Solutions (YWS), une ONG internationale basée à Bruxelles, à participer à la première édition du programme « Young Water Fellowship » en Côte d’Ivoire. Lancé le 18 mars 2020, celui-ci vise à donner aux jeunes leaders les moyens de mener des initiatives concernant l’eau et l’assainissement dans leurs communautés et de créer des entreprises dans le domaine de l’eau. Selon Martin Kouamé, le représentant résident de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA), 27 % de la population ivoirienne n’a pas accès à l’eau potable.
Les entrepreneurs intéressés par le programme « Young Water Fellowship » ont jusqu’au 28 juin 2020 pour déposer leurs candidatures.
Dix entrepreneurs seront retenus à la fin du programme
Le programme « Young Water Fellowship » est ouvert à tous les jeunes entrepreneurs ivoiriens. À la fin, seuls 10 d’entre eux, issus de 20 start-ups présélectionnées parmi les dizaines de postulants inscrits sur les sites de YWS et d’Incub’Ivoir seront retenus.
Les caractéristiques de l’initiative à soumettre
Les projets proposés par les start-uppeurs devraient permettre de résoudre au moins l’un des 10 problèmes relevés par YWS. Il s’agit notamment des problèmes d’accès à l’eau potable, d’accès aux services d’assainissement et d’hygiène, de limitation du taux d’infections du Covid-19, de qualité de l’eau et de la réduction de la pollution, de gestion durable des ressources en eau, de gestion intégrée des ressources, de protection et de restauration des écosystèmes, de coopération et de renforcement des capacités, de gestion collective de l’eau, des eaux usées et des déchets solides.
Pour plus d’informations sur le concours, cliquez ici.
Inès Magoum