Cotée à Londres, l’obligation Jamii de 73 M$ soutiendra la durabilité en Tanzanie

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Cotée à Londres, l’obligation Jamii de 73 M$ soutiendra la durabilité en Tanzanie © LSE

À travers l’obligation Jamii, la banque commerciale tanzanienne NMB soutiendra le développement durable. L’opération lancée à la bourse de Londres a mobilisé 73 millions de dollars.

Jamii, l’obligation de développement durable de la NMB Bank a attiré plusieurs investisseurs, au premier rang desquels la British International Investment (BII), le bras financier de la diplomatie britannique qui a investi dans la tranche en shilling tanzanien. La Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé a également souscrit aux obligations de la banque commerciale tanzanienne.

L’opération de 73 millions de dollars a été arrangée avec l’assistance technique de FSD Africa, le programme de financement du développement du Royaume-Uni en Afrique. « La cotation de l’obligation de développement durable de la NMB à la Bourse de Londres est une étape importante et témoigne du potentiel qu’ont les entités de la région africaine d’exploiter le financement durable à l’intérieur et à l’extérieur du continent africain », explique Mark Napier, directeur général de FSD Africa.

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Le produit de l’obligation sera injecté dans des entreprises à fort impact « qui luttent contre l’urgence climatique et qui soutiennent la croissance inclusive », indique la BII qui souligne qu’une telle opération contribuera à combler le déficit d’investissements étrangers en Afrique estimé entre 200 et 400 milliards de dollars par an.

L’obligation durable de la NMB Bank contribue également à l’essor des obligations ESG (Environnement, social et gouvernance) en plein développement en Afrique. Le record des obligations durables a d’ailleurs été battu en début d’année 2024 avec la mobilisation de 4,4 milliards de dollars entre janvier et février. Cela représente quatre fois le total des obligations ESG (1,4 milliard de dollars) du continent en 2023. Ce niveau a été atteint grâce à la Banque africaine de développement (BAD) qui a émis 2 milliards de dollars d’obligations sociales.

Jean Marie Takouleu 

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