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Déforestation massive au Cameroun : appel urgent à l’action internationale

Déforestation massive au Cameroun : appel urgent à l'action internationale©Dudarev Mikhail/Shutterstock

Signée par des figures éminentes telles que Samuel Nguiffo du Centre pour l’environnement et le développement (CED) et Stella Tchoukep de Greenpeace Afrique, la lettre dénonce la déforestation à grande échelle pour les plantations agro-industrielles et l’exploitation forestière illégale qui sévissent au Cameroun. Elle met en lumière la violation des droits humains des communautés locales et des peuples autochtones, résultants de la mauvaise gouvernance tant au niveau national qu’international.

Les chiffres présentés dans la lettre sont alarmants. Dans la zone clé de Campo Ma’an, environ 60 000 hectares de forêt sont menacés, notamment par des plantations industrielles d’huile de palme. La forêt d’Ébo, qui abrite une biodiversité exceptionnelle, est également sous la menace de l’exploitation forestière illégale, malgré les protestations nationales et internationales. Les conséquences sont dévastatrices non seulement pour l’environnement, mais aussi pour les communautés locales qui dépendent de ces forêts pour leur subsistance et leur culture.

Un appel à l’action internationale

Face à cette crise, les signataires de la lettre exhortent les gouvernements et les institutions internationales à agir de toute urgence. Ils appellent à ce que les engagements internationaux de lutte contre la déforestation et la protection des droits humains soient respectés, et demandent que la finance et le commerce ne contribuent pas aux opérations illégales.

L’article souligne également les implications économiques de la déforestation pour le Cameroun, mettant en garde contre les conséquences potentielles sur les échanges commerciaux avec l’UE et d’autres marchés. La dégradation de l’image du pays en matière de protection de l’environnement pourrait compromettre les efforts visant à soutenir les petits exploitants et à améliorer la traçabilité et la qualité de la production agricole, notamment du cacao, une exportation majeure du Cameroun.

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La lettre ouverte met en lumière l’urgence d’une action concertée pour mettre fin à la déforestation et à la violation des droits humains au Cameroun. Elle appelle à la solidarité internationale et à une réponse immédiate de la part des gouvernements et des institutions concernés. L’avenir des forêts du Cameroun et de ses communautés locales dépend de la volonté politique et de l’action collective pour préserver ces précieux écosystèmes.

Boris Ngounou

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