L’Égypte enregistre une nouvelle avancée dans la transformation de Charm el-Cheikh en une ville verte. Dans le cadre de ce projet initié en 2021, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) alloue 6,2 millions de dollars (115,8 milliards de livres égyptiennes) au gouvernement égyptien.
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Ce projet vise la rationalisation de la consommation des ressources tout en misant sur le dessalement de l’eau, l’augmentation de la fréquence du recyclage et la valorisation énergétique des déchets, ainsi que l’installation de panneaux solaires, de bornes de recharge pour les véhicules électriques et un mécanisme sur les normes hôtelières vertes en vue de la promotion du tourisme durable dans ce pays d’Afrique du Nord.
Selon le représentant résident du Pnud en Égypte, ce projet qui s’appuie sur des solutions basées sur la nature façonnera l’une des premières villes vertes dans le monde arabe. « Le Pnud soutient une campagne sans plastique afin que l’utilisation de plastique à usage unique soit interdite. Nous soutenons également 19 aires protégées en Égypte pour les transformer en destinations d’écotourisme », souligne Alessandro Fracassetti.
Un enjeu climatique
La transformation écologique de Charm el-Cheikh située entre la péninsule du Sinaï et la mer Rouge est pilotée par la ministre égyptienne de l’Environnement Yasmine Fouad en collaboration avec le gouverneur du Sud-Sinaï, Khaled Fouda. Pour sa première phase, le projet permettra également la réduction des émissions de CO2 dans un contexte marqué par les préparatifs de la 27e Conférence des parties sur le climat (COP 27). L’évènement qui se tiendra en novembre 2022 à Charm el-Cheikh, réunira plusieurs dirigeants pour apporter une réponse mondiale à l’urgence climatique.
En attendant ce rendez-vous, le gouvernement égyptien s’active en matière d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. D’ailleurs, l’Égypte qui dirige avec le Royaume-Uni l’Alliance mondiale pour l’adaptation, a mis en œuvre une initiative visant la protection des terres basses du delta du Nil de l’élévation du niveau de la mer ainsi que la conservation des ressources en eau pour la résilience du secteur agricole, selon les autorités.
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Pour ce qui est de l’atténuation, le pays des pharaons a engagé une réforme de la politique énergétique depuis 2015 qui permet l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’augmentation la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national.
Benoit-Ivan Wansi