Le gouvernement de l’Égypte annonce un financement additionnel de 9,13 millions de dollars pour la mise en œuvre du projet de réduction de la pollution dans le Grand Caire. La subvention accordée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) permettra surtout de renforcer la gestion des déchets électroniques et hospitaliers.
Le projet de réduction de la pollution dans le Grand Caire en Égypte enregistre un financement de 9,13 millions de dollars. Il s’agit d’une subvention accordée le 1er mars 2023 par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). La ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat a dirigé la signé l’accord de financement.
L’enveloppe de 9,13 millions de dollars permettra de renforcer la gestion des déchets électroniques et hospitaliers, notamment à travers la construction d’usines de traitement et de recyclage au Caire. Ces installations viendront soutenir les usines existantes dans la capitale égyptienne, dont la plupart sont gérées par des entreprises privées, notamment Recyclobekia.
Préserver la santé humaine et l’environnement
La subvention du FEM permettra également de financer les activités visant à modifier les comportements des citadins, à travers la sensibilisation aux effets négatifs de la pollution par ces déchets dangereux. Seulement en 2017, l’Égypte a généré 4,4 millions de tonnes de déchets électroniques selon Global E-Waste Monitor, dont une partie provenant du grand Caire. Tout aussi dangereux, la gestion des déchets médicaux préoccupent les autorités égyptiennes.
Dans le grand Caire, le projet permettra aussi de réduire la pollution de l’air causée par des épaisses nappes de fumée appelée « nuage noir ». Selon le ministère égyptien de l’Environnement, ces nuages noirs représentent 42 % de la pollution atmosphérique du pays. Le 15 septembre 2021, la Banque mondiale a débloqué un premier financement de 200 millions de dollars pour ce volet du projet.
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Pour améliorer la qualité de l’air dans le Grand Caire et mitiger les impacts du changement climatique, le gouvernement égyptien travaille actuellement à renforcer le système d’aide à la décision sur la qualité de l’air local, à réduire les émissions du système de transport en commun et à modifier les comportements des habitants du Caire à travers la sensibilisation aux dangers liés à la pollution de l’air.
Inès Magoum
