ÉGYPTE : à Dakahlia, une nouvelle usine recycle les déchets solides

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ÉGYPTE : à Dakahlia, une nouvelle usine recycle les déchets solides ©Ministère égyptien de l'Environnement

La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad inaugure une usine de recyclage des déchets solides dans le gouvernorat de Dakahlia en Égypte. L’installation est capable d’absorber environ 640 tonnes d’ordures par jour.

La nouvelle usine de recyclage des déchets solides a été inaugurée le 25 octobre 2022 par la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad. L’installation se trouve à Huta, un village situé dans la région d’El Manzala, dans le gouvernorat de Dakahlia. L’usine recycle près de 640 tonnes de déchets solides par jour. Selon le ministère égyptien de l’Environnement, ces ordures seront converties en « ressources de valeur économique ».

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Les déchets recyclés seront fournis par plusieurs centres de regroupement du secteur nord-est du gouvernorat de Dakahlia, notamment ceux de Minyat Al-Nasr, Kurdi, Mit Selsel, Gamalia, Manzala et Almatariya. L’objectif est de réduire la pollution dans ce gouvernorat peuplé de près de 7 millions d’habitants. « Comme l’électricité, le transport et le pétrole, les déchets représentent un risque pour l’environnement parce qu’émetteurs de méthane », indique le ministère égyptien de l’Environnement. Ce gaz est à l’origine de 30 % du réchauffement de la planète.

À travers des usines comme celle inaugurée à Dakahlia, le gouvernement égyptien veut respecter ses obligations internationales. Le pays des pharaons a notamment ratifié l’Accord de Paris en 2015. L’accord vise la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Les autres GES en dehors du méthane sont le dioxyde de carbone (CO2), la vapeur d’eau (H2O), l’ozone (O3), et l’oxyde nitreux (N2O).

Les autorités égyptiennes veulent également un environnement propice pour accueillir la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP27) qui pointe déjà à l’horizon. Prévue du 7 au 18 novembre 2022 à Sharm El-Sheikh, la rencontre sera l’occasion pour l’Afrique de progresser sur les certaines priorités notamment le financement de l’adaptation et la résilience au changement climatique.

Inès Magoum

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