La société d’investissement émiratie Al Nowais a l’intention d’investir 1 milliard de dollars pour développer deux parcs solaires et éoliens en Égypte. Les installations, qui afficheront une capacité cumulée de 1 000 MW, seront respectivement situées dans le sud du pays et sur la mer Rouge.
Dans le cadre de sa politique énergétique, l’Égypte bénéficie du soutien financier d’Al Nowais. Le 21 décembre 2021, la société d’investissement émiratie a annoncé un investissement de 1 milliard de dollars à destination du pays des pharaons. Ce financement est destiné à la construction d’une centrale solaire dans le sud de l’Égypte, ainsi que d’un parc éolien dans le gouvernorat de la mer Rouge.
À en croire le président de la société d’investissement, Hussain Al-Nowais, les futures installations disposeront chacune d’une capacité de 500 MW et devraient entrer en service d’ici deux à trois ans, à compter de la date de démarrage des travaux sur les différents sites.
Accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de l’Égypte
L’électricité produite par les futurs parcs sera injectée dans le réseau électrique national, réduisant ainsi les importations vers les pays voisins. Le projet marquera également une étape importante dans la transition énergétique de l’Égypte qui a pour ambition de produire 22 % de son électricité à partir des sources renouvelables d’ici à 2022, 42 % d’ici à 2035 et 50 % d’ici à 2030. Actuellement, le pays d’Afrique du Nord dispose d’une capacité installée de 59 063 MW, indiquent les autorités égyptiennes.
Pour accroître la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique, le gouvernement égyptien mise également sur des partenariats avec les pays étrangers. Une ligne électrique permettra le transport de 3 000 MW d’électricité de 500 kV entre l’Égypte et l’Arabie Saoudite dès 2025, sur 1 350 km au moyen de lignes électriques aériennes et d’un câble sous-marin traversant la mer Rouge. Le consortium formé par la société égyptienne Orascom Construction et Hitachi ABB Power Grids, une entreprise basée à Zurich, en Suisse, met en œuvre le projet lancé en octobre 2021.
Inès Magoum
