Le gouvernorat d’Assiut en Égypte vient de bénéficier de plus de 6 millions de dollars (96 millions de livres égyptiennes), dans le cadre du Programme national de gestion des déchets solides (NSWMP). Les fonds serviront à financer plusieurs projets d’assainissement dans le gouvernorat, dont la construction d’une usine de recyclage des déchets.
Le gouvernorat d’Assiut, situé au centre de l’Égypte sera dotée de nouvelles installations d’assainissement. Le gouvernorat vient de bénéficier d’un financement de plus de 6 millions de dollars (96 millions de livres égyptiennes) dans le cadre du programme national de gestion des déchets solides (NSWMP) en cours dans ce pays d’Afrique du Nord.
Le financement octroyé au gouvernorat d’Assiut lui permettra d’améliorer son système de gestion des déchets, à travers la mise en œuvre des projets d’assainissement. Parmi les initiatives prévues, figure la construction d’une usine de recyclage des déchets et d’une décharge. Les fonds alloués dans le cadre du NSWMP serviront également à financer la construction de quatre stations d’entreposage des déchets à Assiut, notamment dans les villes de Dayrout, Abu Tig, Abnoub et de Manfalut.
Les fonds débloqués serviront aussi à acheter des équipements pour améliorer la collecte et le transport des déchets, des remorques et des chargeurs.
Les travaux ont commencé à Dayrout et à Abu Tig
Le 13 octobre 2020, les travaux de construction des stations d’entreposage des déchets ont commencé dans les villes de Dayrout et d’Abu Tig. Le projet est mis en œuvre en coopération avec l’Organisation arabe pour l’industrialisation (AOI), pour un coût total d’environ 1,3 million de dollars, l’équivalent de 20 millions de livres égyptiennes. Une fois la construction achevée, chaque installation sera capable de recevoir 160 tonnes de déchets par jour.
D’après la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad 60 projets visant à soutenir le système de collecte et de recyclage des déchets ont été mis en œuvre dans le gouvernorat d’Assiut en Égypte dans le cadre du NSWMP. Ils permettent depuis de satisfaire les besoins de près de 30 000 foyers.
Inès Magoum
