Pour atteindre l’objectif de 25 % de bouteilles plastiques recyclées en 2022 en Égypte, Al Ahram Beverages Company (ABC) devra mobiliser 5 millions de livres égyptiennes, l’équivalent de 260 800 dollars. Le fabricant de boissons gazeuses s’appuiera sur l’initiative Dorna.
Al Ahram Beverages Company (ABC) veut réduire la pollution causée par ses déchets plastiques en Égypte. Son ambition est de recycler 25 % de bouteilles plastiques usagées dans le pays d’Afrique du Nord d’ici fin 2022. Un projet qui a bien sûr un coût, soit 5 millions de livres égyptiennes (260 800 dollars).
La compagnie égyptienne de boissons gazeuses débloquera une partie des fonds. L’autre partie sera apportée dans le cadre de l’initiative Dorna, le fruit d’une collaboration entre le ministère égyptien de l’Environnement, CID Consulting, PayMob et la multinationale suisse Nestlé. Dorna vise à inciter les collecteurs de déchets du secteur informel à augmenter leur capacité de collecte et de recyclage de bouteilles en plastique.
Le financement des recycleurs informels
Al Ahram utilisera ces fonds pour améliorer la vie de plus de 600 travailleurs du recyclage dans la ville 15 mai, dans le gouvernorat du Caire. Les incitations financières seront mensuelles en fonction des quantités de déchets collectés et seront versées dans des portefeuilles électroniques mis en place pour tous les recycleurs informels de déchets intégrés au système. Une démarche qui devrait inciter à plus d’actions dans le secteur privé, déjà très actif en matière de recyclage en Égypte tout en stimulant leurs moyens de subsistance.
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Sur le plan environnemental, le projet d’Al Ahram permettra de réduire la pollution plastique dans les rues et cours d’eau (rivières, canaux, mers, océans, etc.) du pays des pharaons. La prochaine étape pour la compagnie égyptienne de boissons gazeuses est de recycler (ou réutiliser) 100 % de ses bouteilles plastiques d’ici à la fin de l’année 2025. Le projet s’inscrit dans la stratégie globale « Brewing A Better World » en faveur du développement durable.
Inès Magoum