À en croire le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli, le gouvernement a engagé un certain nombre d’investissements pour faire de Charm el-Cheikh, une ville verte à la veille de la 27e Conférence des parties sur le climat (COP 27) qu’elle accueillera en novembre 2022. Des initiatives d’assainissement et de valorisation énergétique sont en vue dans cette cité balnéaire.
Au moment où l’Égypte organise la 27e Conférence des parties sur le climat (COP 27) en novembre 2022, Charm el-Cheikh, la ville hôte de cette grand-messe climatique veut mettre les petits plats dans les grands. Les autorités du pays des pharaons ont annoncé une série d’investissements visant à faire de cette cité balnéaire située à l’est du Caire, une ville verte.
Selon le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ces initiatives mises en œuvre à Charm el-Cheikh ont pour objectif d’ici à novembre 2022, la rationalisation de la consommation des ressources, la mise en place des bornes de recharge pour les véhicules électriques, la réduction des déchets, l’augmentation de la fréquence du recyclage et la valorisation énergétique des déchets.
À long terme, le recours aux énergies renouvelables dans cette métropole située entre le désert de la péninsule du Sinaï et la mer Rouge s’inscrit dans la logique de la réduction des émissions de CO2 (dioxyde de carbone).
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« Les établissements hôteliers et touristiques de Charm el-Cheikh devront présenter un certificat vert comme preuve de l’application de pratiques respectueuses de l’environnement » indique pour sa part, le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled el Anani. Ces établissements seront fréquentés d’ici à novembre 2022 par un parterre de participants internationaux à la COP 27 sous le prisme de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
L’énergie au-devant de l’action climatique
Face au Nil qui se jette dans la mer au Nord, l’avancée du désert qui réduit les surfaces des terres arables d’Alexandrie, la deuxième ville d’Égypte, la ministre de l’Environnement, Yasmine Fouad a laissé entendre lors de sa participation au Forum égyptien pour la coopération internationale en 2021, que le changement climatique est un défi environnemental, mais aussi un enjeu de développement auquel l’énergie doit contribuer pour maintenir la température de la terre à moins 1,5 °C.
Bien avant cela, en 2019, le groupe industriel français Schneider Electric a mis en service un parc solaire d’une puissance de 5 MWc à Charm el Cheikh. L’installation permet à cette péninsule de 73 000 habitants d’éviter les émissions de 3 000 tonnes de CO2 chaque année. De futurs travaux d’extension permettront de porter la capacité de cette centrale à 40 MWc.
Benoit-Ivan Wansi
